Roshi Bhadain, leader du Reform Party, ne s’est pas adressé à la presse les mains vides, hier lors de la conférence de presse de l’Alliance de l’Espoir. Il a brandi des documents, et qu’il a fait circuler, sur une charge provisoire qui pesait sur l’ASP Hayman Dass Ghoora en janvier 2013, alors que ce dernier était Chief Inspector de police. Et un jugement rendu par la Cour intermédiaire entachant la crédibilité du policier.
Tout en remerciant des « policiers honnêtes » qui ont attiré son attention sur une charge provisoire pour forgerydans une affaire de viol il y a une dizaine d’années, Roshi Bhadain a voulu savoir si la charge provisoire est toujours d’actualité.
« Kot sa case-la ete ? Est-ce que ce dossier a atterri sur le bureau du Directeur des Poursuites publiques ? C’est ce même homme qui a commis un faux dans une affaire de viol qui est venu m’arrêter un matin devant ma famille ! Si sa case-la ankor live, be al mazine kouma sef inspekter Ghoora anba rezim Jugnauth inn vinn assistant-surintendant de police, li’nn vinn head CID South e deklar li Zorro Casernes Centrales », s’est insurgé ce dernier.
Roshi Bhadain a aussi brandi la copie d’un jugement de la Cour intermédiaire relative à une affaire où l’enquête avait été placée sous la supervision de Haymann Dass Ghoorah, chef inspecteur à l’époque.
Citant un passage du jugement, Roshi Bhadain a relevé que l’enquête était « tainted with a number of irregularities » dans le but de cacher des évidences : « It appears to this court that he was trying to hide how he made selective use of the document during the enquiry. »
Pour Roshi Bhadain, l’ASP Ghoorah applique la même méthode dans l’enquête qui a vu son arrestation l’impliquant dans une affaire de vol de bois allégué.