Ashok Subron : « Faillite de la politique des prix »

Le parti écosocialiste Rezistans ek Alternativ (ReA) était face à la presse, hier, pour commenter la spirale de l’augmentation des prix des commodités et pour annoncer plusieurs séries de mesures correctives qui pourraient aider à soulager la population. Les deux membres du parti, Ashok Subron et Michel Chiffonne, ont par ailleurs mis en garde contre « les pyromanes qui essaient d’allumer le feu communal » dans un moment aussi difficile et qui « essaient de communaliser la misère et l’inégalité sociale. »

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« On constate qu’il y a une érosion du pouvoir d’achat », a déclaré d’emblée Ashok Subron. Il a ainsi vertement critiqué le gouvernement au pouvoir et la politique actuellement mise en place « qui ont été incapables de proposer un break-away de la politique d’avant pour faire face aux difficultés et à l’avenir. » Selon lui, l’efficacité d’une politique est jugée en temps de crise.

Ainsi, il déplore « la faillite de la politique des prix », dénonçant « les cartels de distribution qui contrôlent le marché », laissant la population à la merci des prix exorbitants qui leur sont proposés. ReA suggère ainsi une « open and fair policy ». Par ailleurs, commentant les subsides gouvernementaux, Ashok Subron regrette qu’ils aient été engloutis par les gros distributeurs et importateurs. Il a ainsi proposé, entre autres, que le prix d’origine de n’importe quelle commodité achetée par un consommateur soit indiqué.
Pension de salaire minimum

Rezistans ek Alternativ a aussi lancé un appel aux autorités de revoir le salaire minimum pour qu’il soit « au moins la moitié de la valeur du panier de la ménagère estimé l’an dernier à Rs 31 700. Un salaire minimal de Rs 11 075 ne suffit plus et l’on propose qu’il soit ramené à Rs 13 500 avant le budget. » De plus, ReA estime qu’il est grand temps de parler de « national living wage » au lieu de salaire minimal uniquement. Concernant la dépréciation de la roupie et du manque de divises sur le marché, ReA indique que le MIC aurait dû intervenir pour aider à soulager la vie des citoyens, comme il a fait pour soulager les hôteliers en temps de crise. Le parti s’est aussi dit en faveur de la réintroduction de « la tax on dividend ».

Michel Chiffonne a quant à lui rappelé l’urgence de mettre en place une « planification écologique et économique » en introduisant une industrie tournée autour de la production locale et en développant « d’autres types de tourisme soutenable où l’argent circulerait dans le pays, au lieu de rester dans les hôtels cinq étoiles. »

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