Sir Anerood Jugnauth a vivement dénoncé, hier, la « culture travailliste » faite, selon lui, de « jouissance, d’accaparement, de gaspillages et de dictature ». Une culture qui, soutient-il, a, dans le passé, « conduit le pays vers la banqueroute ». Si bien que la situation, au départ des travaillistes du gouvernement, en 1982, était « pire qu’à l’époque coloniale ». Selon lui, c’est vers un même sort que s’achemine, aujourd’hui, le pays car « Navin Ramgoolam est pire que son père, sir Seewoosagur ».
Plus d’un an après sa démission de la présidence de la République, sir Anerood réitère sa « profonde conviction » d’avoir pris la bonne décision car, pour lui, c’est le Remake 2000 qui détient la « seule solution » aux problèmes du pays. Il juge que tous les indicateurs laissent entrevoir un avenir « très sombre » pour le pays. Il cite, notamment, à cet effet, la situation sur le plan social avec la dégradation continue, selon lui, du maintien de l’ordre et de la paix : « Plutôt que de prendre les dispositions pour renverser la vapeur, le gouvernement préfère procéder à des cover-up », dit-il.
Le leader du Remake 2000 cite, à ce propos, les réponses du Premier ministre, Navin Ramgoolam et du ministre de l’Education, Vasant Bunwaree, à l’Assemblée nationale, autour de l’affaire alléguée de relations sexuelles avec mineure au Mauritius Institute for Training and Development (MITD). Il allègue, à ce propos, que le prédateur allégué dans cette affaire serait un principal agent politique d’un membre du gouvernement. Il juge « regrettable que ceux qui ont porté des accusations avec preuves se soient retrouvés sur le banc des accusés ».
SAJ, qui parle de « persécutions » et de « répression » se demande si le Commissaire de Police « assume ses responsabilités ». Il lance, dans la foulée, une mise en garde à ce qu’il désigne comme « une section de la police » en leur indiquant que « la roue finira bien par tourner ». « La population, dans son ensemble, en a assez du gouvernement et de la culture travaillistes », soutient-il. Pour le leader du Remake 2000, le changement s’avérera « inévitable » et nombreux sont ceux qui, dit-il, « auront des comptes à rendre ». Mais d’assurer que cela ne se fera pas « dans la rancoeur mais dans un souci de droiture ».
Sir Anerood soutient que les enfants méritent d’être protégés. Il enchaîne, à ce propos, avec l’affaire du Foyer Namasté et accuse la ministre des Droits de l’Enfant d’avoir, dit-il, passé outre à un ordre émis par l’Ombudsperson for Children et de s’en prendre à l’ONG OpenMind. « Mireille Martin n’a pas la compétence d’administrer ce ministère », soutient SAJ qui dit espérer, dans la même foulée, que la justice prévaudra dans l’autre affaire alléguée de relations sexuelles avec des mineures impliquant un enseignant d’un établissement secondaire du Sud.
REMAKE 2000 : SAJ fait le procès de la « culture travailliste »
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