Pravind Jugnauth : « La rue appartient aussi à ceux qui font confiance à mon gouvernement »

« L’opposition doit faire attention! La rue appartient aussi aux milliers d’hommes et de femmes qui continuent à faire confiance à mon gouvernement ». Propos tenus par le Premier ministre, Pravind Jugnauth contre l’opposition, aux débats budgétaire à l’Assemblée nationale hier, samedi 18 juin.

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Le chef du gouvernement a demandé à l’opposition de prendre en garde contre la masse silencieuse qui ne « permettra pas que le pays bascule dans l’anarchie ».

« Certaines personnes doivent réaliser  qu’il serait maladroit d’interpréter la tolérance de la majorité de notre population comme une faiblesse », a souligné le PM

Pour ce dernier, les membres de l’opposition et extra-parlementaires nagent en pleine contradiction.

« Ils prétendent que le pays se trouve dans une situation de banqueroute, mais disent également que le gouvernement possède des resources financière pour donner plus. Which is which ? », a déclaré Pravind Jugnauth.

Il a expliqué que le gouvernement a le devoir d’utiliser judicieusement les ressources de manière responsable et que les vrais patriotes comprennent le vrai agenda de l’opposition. « Ils n’ont toujours pas digérer leur défaite aux dernières élections générales », ajoutant que tout ce que souhaite l’opposition est de « déstabiliser le gouvernement par tous les moyens ».

Concernant les allegations de brutalité policière, Pravind Jugnauth a réitéré qu’aucune acte de torture ne sera tolérer et que les brebis galeuses qui entachent la police seront mis à leur place.

Par ailleurs, le Premier ministre a également abordé le récent litige entre le Mauritius Turf Club (MTC) et les autorités. Il a fait ressortir que « plus jamais, un organisateur de courses va prendre l’industrie hippisme en otage ».

« Plus jamais certains vont se liguer pour agir comme un état dans un état. Nous mettons de l’ordre dans les courses  hippiques et assurons sa pérennité », a ajouté ce dernier.

Il a rappelé que l’industrie a un énorme potentiel économique et qu’elle ne peut demeurer l’apanage d’un « petit groupe qui a fait la pluie et le beau temps pendant trop longtemps ».

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