(PNQ) Sniffing allégué : XLD et le PM s’affrontent sur la mention de « survey » auprès de SS

Le leader de l’opposition a relevé, en brandissant des documents, que les lettres adressées par la Security Division du bureau du Premier ministre au CEO de Mauritius Telecom, en octobre et décembre, ne feraient mention d’aucun Survey en la Landing Station de Baie-Jacotet.

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« There was no mention of survey anywhere », a appuyé Xavier-Luc Duval lors de la Private Notice Question de ce mardi 19 juillet. Les deux lettres, a-t-il au préalable précisé, « do not corroborate » les explications du Premier ministre, éclaboussé par des allégations de « sniffing du réseau internet.

Le Premier ministre a réfuté ces dires, soulignant que l’objectif de cette « mission » avait été communiqué « well before » au CEO démissionnaire de Mauritius Telecom. « On the 12th of April, it was communicated to him », a-t-il soutenu. « We were asking access to Baie-Jacotet to carry out a survey mission ».

Dans une autre ligne de réponse, le Premier ministre devait déclarer : « Je maintiens ce que j’ai dit. Depuis le 21 octobre 2021, M. S.S. est au courant qu’un Surey serait effectué. There are witness and evidence (…) ces témoignages seront considérés par la police ».

Select Committee écarté.

Au préalable, le Premier ministre a rejeté les intentions de mettre en place un Select Committee parlementaire pour se pencher sur les allégations de Sherry Singh. Thématique au coeur de cette PNQ, Xavier-Luc Duval souhaitant que des parlementaires de la majorité et de l’opposition puissent se pencher sur les allégations faites.

Toutefois, Pravind Jugnauth a expliqué que, comme la police enquête déjà sur cette affaire (après une plainte du PM contre Sherry Singh), « setting-up a parallel exercise is not only a superfluous but totally injustified » initiatives.

« Nobody believes in an independant police enquiry », a rétorqué le leader de l’opposition.

Xavier-Luc Duval a également questionné le Premier ministre sur la lettre du Chief Technical Officer de Mauritius Telecom (qui a accompagné les experts indiens à Baie-Jacotet), datée au 2 juillet, soit un jour après les allégations formulées par Sherry Singh.

Le leader de l’opposition voulait savoir si cette lettre « apparemment écrite au PMO » aurait été rédigée « under duress ».

Le Premier ministre s’est alors emporté : « I wish honourable Leader of Opposition to repeat what he has said outside of the House, not under Parliamentary immunity ».

« Frivolous accusations ».

Xavier-Luc Duval s’est, par la suite, intéressé à un « rapport » soumis le 15 avril par un « spécialiste ». Lettre qu’il ne devait produire au parlement malgré la demande du Speaker.

Le leader de l’opposition a demandé si le Premier ministre prévoyait de rendre public ce « premier rapport technique » sur les opérations à Baie-Jacotet.

L’accusant de faire des « frivolous accusations », Pravind Jugnauth a relevé que le leader de l’opposition « wants me to produce something that does not exist ».

D’autre part, Xavier-Luc Duval a demandé si le Cabinet ministériel avait été informé des menaces à la sécurité nationale. Point défendu par le Premier ministre pour justifier le Survey à Baie-Jacotet par une équipe de techniciens indiens.

« Les affaires du Cabinet ne peuvent être discutées en public ou en cette Chambre », a répondu le Premier ministre.

La montagne…

Auparavant, Pravind Jugnauth a relevé que le « tsunami » annoncé par Sherry Singh n’a pas eu lieu, soulignant qu’il n’a pas eu « le courage » de porter plainte à la police. Alors que lui l’a fait le 11 juillet.

« La montagne n’a même pas accouché d’une souris, la montagne a accouché de l’air », a-t-il ironisé.

S’adressant aux membres de l’opposition, il devait déclarer que « ils sont en train de monter kadadak » en parlant des allégations de Sherry Singh à son encontre.

« There will come a time when they will not want to be the jockey but kill the horse himself », a-t-il déclaré.

Pour Pravind Jugnauth, « I have been consistently been saying that the purpose of technical team was for technical survey. No equipment was installed to enable sniffing or interception ».

« Thus there has no conflicting statement on my side », a affirmé Pravind Jugnauth.

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