(PNQ) Projet de raffinerie à Mer-Rouge : le PM confronté à un amendement à la loi

Les considérations environnementales, les menaces de pollution, les points de vue des divers stakeholders et celui des habitants de la région. Autant de facteurs énumérés par le Premier ministre, qui listait les avis à considérer avant d’approuver la mise en place d’une raffinerie à Mer-Rouge.

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Cependant, malgré cette assurance, le leader de l’opposition l’a confronté à un amendement à la loi, qui fait provision pour la mise en opération d’une raffinerie en cette région, à quelques centaines de mètres d’habitations et d’un estuaire d’oiseaux protégé.

Arvind Boolell a ainsi demandé à Pravind Jugnauth pourquoi est-ce que dans l’annexe du Budget, en juin 2023, il a été voté d’amender la loi et d’y inclure une activité qui soutient l’essence même du projet de raffinerie.

« Cela ne veut pas dire que le projet sera réalisé », a rassuré le Premier ministre, ajoutant qu’une série d’autorisations sont au préalable requises, dont de divers ministères et autorités.

Arvin Boolell en a rajouté une couche en rappleant que cette provision a été introduite dans le Finance Bill de 2023 aux section 57 et 34. Pour lui, l’intention du gouvernement d’aller de l’avant avec ce projet est claire.

« Le PM peut-il déclarer clairement que le gouvernement n’ira pas de l’avant avec ce projet? », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a, une nouvelle fois, expliqué que divers commentaires sont attendus de différentes autorités. « Quand une application est considérée, cela ne veut pas dire qu’elle est approuvée », a-t-il relevé.

Une fois l’ensemble des avis recueillis, ils seront adressés au EIA Committe, qui tranchera par la suite.

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