PMSD EN CRISE: Lindsay Morvan, porte-parole du parti, démissionne

 
En retrait politique depuis environ deux semaines, n’intervenant plus lors des conférences de presse conjointes du Ptr et du PMSD les week-ends, Lindsay Morvan, porte-parole des Bleus, a claqué la porte, cet après-midi : «j’ai remis ma lettre de démission à mon leader, Xavier-Luc Duval, aux alentours de 17h15, tout juste après le Bureau Politique. À laquelle je n’avais pas assisté.» Il continue : «ce n’est pas tant le parti que la manière de faire du parti sur certaines questions épineuses, comme l’affaire Robert Desvaux, justement, qui m’ont poussé à prendre cette décision. Je n’étais plus d’accord avec la façon de faire du parti sur certaines questions et je savais que cela déplaisait à mon leader et certaines autres membres du parti.»
Lindsay Morvan explique que «ce matin (mercredi 20), Xavier Duval m’a téléphoné pour me demander si je comptais démissionner de mon poste du board de AML où il m’avait lui-même nommé en 2006, quand il était au ministère des Communications Extérieures. J’ai compris que c’était une invitation déguisée pour m’amener à présenter ma démission.» L’ex-porte-parole des Bleus ajoute que «j’y ai réfléchi et en toute dignité, je ne voulais pas blesser mon amour-propre, j’ai préféré présenter ma démission du parti !»
Dans sa déclaration au mauricien.com, en début de soirée, Lindsay Morvan, travailleur social depuis plus de 20 ans, associé au Mouvement Progrès pour Roches-Bois et ancien responsable de la National Prevention Unit (NPU), quand ce ministère était sous administration mauve et dirigée par Sam Lauthan, a expliqué qu’il était «peut-être trop naïf pour faire de la politique !» Il était au PMSD depuis ces huit dernières années. «Je continue à soutenir l’action gouvernementale. J’ai fait campagne en 2010 et l’an dernier aux municipales pour ce gouvernement.» En revanche, il récuse «toute affiliation à un autre parti politique. Je ne suis en présence d’aucune demande de quelque parti et je ne compte pas adhérer de sitôt à un autre parti politique.»