Phone Tapping – monitoring de la population : « 110 millions de dollars payés pour ce système », révèle le PM

Dans sa réponse au parlement lors de la tranche de la PMQT ce mardi 4 février, le Premier ministre Navin Ramgoolam a révélé des informations inquiétantes concernant les pratiques de surveillance des communications qu’il décrit comme « menées par l’ancien gouvernement ». Selon le Premier ministre, « le gouvernement du MSM aurait mis en place un programme de « massive monitoring »  des communications de l’ensemble de la population, bien au-delà des seules personnes visées par les fuites des Moustas Leaks ».

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Cette révélation fait suite à une question posée par le député Adrien Duval concernant les allégations de « phone tapping ».

Face à l’ampleur de la situation, Navin Ramgoolam, dit avoir pris la décision d’engager des experts internationaux pour mener une enquête approfondie en collaboration avec la police mauricienne.

Le Premier ministre a déclaré qu’à ce stade de l’enquête préliminaire réalisé par de hauts cadres de la police avec le soutien d’experts étrangers, il s’avère qu’au moins 110 millions de dollars ont été payés pour ce système aux frais des contribuables et 7.5 millions pour la maintenance à la société PertSol.

« Les conclusions préliminaires de cette enquête sont pour le moins préoccupantes », a déclaré Navin Ramgoolam. Selon le Premier ministre, il apparaît que la surveillance n’était pas limitée aux personnalités visées par les Moustas Leaks, mais s’étendait également aux alliés politiques du MSM, notamment ceux du PMSD, et à la population entière. Il a ainsi été révélé que plusieurs sites avaient été mis en place à travers l’île afin d’intercepter les conversations téléphoniques des citoyens et « every digital data communicated ».

Dans une volonté de mettre fin à cette pratique, le Premier ministre a demandé que les équipements utilisés par l’ancien régime MSM soient complètement désactivés.

Il a par ailleurs également déclaré que des opérations de nettoyage ont été entreprises suivant les élections générales, mais que les experts arrivent à récupérer ce que les espions ont nettoyé. Le Premier ministre explique que ceux qui tentent de nettoyer les traces aggravent leurs cas. Navin Ramgoolam a déclaré que ceux qui espionnaient utilisaient également les caméras de surveillance et utilisaient des outils les plus sophistiqués pour espionner la population et surtout leurs alliés aux frais de la population.

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