“C’est clair que c’est un budget d’un gouvernement essoufflé et désespéré qui croit qu’il peut amadouer la population à la veille des élections pour sauver sa peau. Le ministre des Finances a effectué le même exercice ridicule que l’année dernière : linn fer letour Moris ek différents proze. Je note par ailleurs que les 20 mesures annoncées par l’alliance PTr-MMM-ND lors du meeting du 1re mai a servi de Blue Print à Renganaden Padayachy. Cependant, ce budget n’adresse pas les problèmes fondamentaux de la société : l’inflation accélérera de plus belle, notre roupie continuera à dégringoler avec pour conséquence le coût de la vie qui continuera de grimper. Aujourd’hui après 10 ans, le ministre des Finances reconnaît que le coût de la vie a augmenté ! Il fait des largesses, mais l’argent qui est donné ne vaut pas la moitié de ce qu’il valait en 2014. Il a jeté de l’essence sur le feu de l’inflation qui augmente la dépréciation de la roupie.
Aussi, ce budget ne fait aucune mention d’un nouveau secteur pour relancer l’économie et pour les PME qui passent par des moments difficiles. La population également, surtout à la veille des élections, aurait souhaité que le prix de l’essence et du diesel baisse. Mais cela n’a pas été le cas. Il n’y a rien pour adresser le problème de vieillissement de la population, si ce n’est une hausse de la pension avec de l’argent dévalué. Il n’y a pas assez concernant l’emploi des femmes. Or, Maurice compte un Female Labour Force Participation Rate très bas comparé à d’autres pays avec le même PIB que nous.
Il n’y a rien pour retenir nos jeunes. Rien pour les nouvelles technologies. Rien pour stopper le gaspillage des fonds publics, en dépit du rapport de l’audit. Rien pour combattre la drogue. Il aurait fallu un plan pour les jeunes dont l’avenir est des plus sombres. C’est enn bidze ki rod fer plaisir sans oken vision pou enn gouvernma ki désespéré. Padayachy finn arroz le pays avec beaucoup de promesses. C’est une illusion monétaire, avec des chiffres manipulés. C’est enn marsan kalamyndass. Li goute sirop, mais li fonn dans la bouss”.