Le Guide - Législatives 2024

MAIRIE DE QUATRE-BORNES: Nouveau parfum de scandale

C’est le nouveau talk of the town à la ville dite des fleurs. Les nombreuses affaires ayant secoué Quatre-Bornes depuis les municipales n’ont apparemment en rien changé les moeurs gestionnaires de ces dirigeants puisque la mairie se retrouve avec un nouveau cas de possible conflit d’intérêt impliquant le président du conseil du Bien-Être Nardeo Badree qui aurait approuvé la demande de la Sodnac Mahila Sabha dont la secrétaire n’est autre que son épouse. La demande portrait sur l’utilisation de la cuisine du centre James Burty David, qui se trouve juste à côté du poste de police de Sodnac.
C’est le 17 avril 2012 que le département Welfare de la municipalité de Quatre-Bornes enregistre une demande de la Sodnac Mahila Sabha « to place kitchen of the James Burty David Municipal Hall at our disposal. » L’organisation dont la secrétaire est Mme Badree en profite pour souligner qu’une de ses activités est le « cookery » et que celle-ci ne devrait intervenir que « once in a while ».
Tout cela ne serait de la pure démarche administrative courante si, quelques semaines plus tard, soit le 7 juin suivant, à la réunion que préside Nardeo Badree, ladite demande de la Sodnac Mahila Sabha, qui paraît en pole position sur l’agenda, n’est approuvée illico presto, sans que le président de séance ne déclare ses intérêts dans l’affaire, ett sans qu’il n’y ait la moindre mention de la remarque très explicite faite en annotation « who will foot the electricity Bill », par le département du Bien-Être sur la lettre de demande de la Sodnac Mahila Sabha.
Les membres présents à cette réunion du comité du Bien-Être du 7 juin, en sus de son président Nardeo Badree et de son vice-président, M. Batchkan, étaient la mairesse Arianne Oxenham et les conseillers Chady, Lotun et Rughooputh.
Rappelons que près d’un quart des élus de Quatre-Bornes de même que certains cadres sont sous le coup de multiples enquêtes soit de la part de l’Independent Commission against Corruption soit de la police. La plus retentissante, et dont la conclusion devant les tribuaux se fait toujours attendre six ans après, est l’affaire du « cabas bourré de liasses » impliquant une conseillère qui aurait eu en sa possession près de Rs 250 000 en liquide, un argent provenant de pots de vin pris d’éventuels occupants d’étals à la foire de Quatre-Bornes.
Cette affaire avait débouché non seulement sur l’arrestation de la conseillère mais de plusieurs autres élus de l’alliance sociale de 2005 dont on avait découvert qu’ils ne s’étaient pas gênés pour allouer à des proches, épouse, belles-soeurs, frère, des emplacements à cette foire qui devait étendre ses activités le mardi et le vendredi en sus des jours traditionnels du jeudi et du dimanche.
La section 7 (1) de la Prevention of Corruption Act de 2002 est ainsi libellée : « … any public officiel who makes use of his office or position for a gratification for himself or another person shall commit an offence and shall, on conviction, be liable to penal servitude for a term not exceeding 10 years », tandis que la section 7 (2) stipule que « for the purposes of the subsection (1) a public officiel shall ne presumed, until the contray is proved, to have made use of his office or position for a gratification where he has taken any decision or action in relation to any matter in which he, or a relative or associate of his, has a direct or indirect interest. »

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -