Le leader du MMM, Paul Bérenger : « Manifestation devant l’Hôtel du Gouvernement contre la Russie vendredi ! »
Les dirigeants de la Plateforme de l’Espoir, en l’occurrence Xavier-Luc Duval, Paul Bérenger et Nando Bodha, ont condamné successivement « l’agression brutale et l’agression injustifiée de la Russie contre l’Ukraine ». Ils ont demandé au gouvernement d’en faire de même. De son côté, le leader du MMM a annoncé l’organisation d’une manifestation contre la Russie devant l’Hôtel du Gouvernement vendredi prochain à 15h.
Le leader de l’opposition et du PMSD, Xavier-Luc Duval, a été le premier à intervenir contre la Russie en condamnant « l’agression injustifiée et barbare ». Il a réclamé l’arrêt immédiat des hostilités et le retrait des forces russes de l’Ukraine.
« Nous réclamons également le début rapide des négociations entre la Russie et l’Ukraine en vue de trouver une solution pacifique aux problèmes entre ces deux pays. Ce n’est pas une façon de faire en 2022. Maurice est un pays pacifique qui n’a pas d’armée. Nous sommes surpris de la réaction molle du gouvernement mauricien et réclamons une réaction forte de concert avec les grandes démocraties du monde », dit-il.
Abondant dans le même sens, Paul Bérenger, affirme que la Plate-forme de l’Espoir demande que Maurice se range parmi les pays qui condamnent la Russie. Cette dernière a appelé à l’indépendance de deux régions autonomes avant d’y envoyer l’armée et également dans la capitale de l’Ukraine.
« Nous souhaitons que la Russie se retire de l’Ukraine au plus vite de manière à ce qu’il y ait des pourparlers entre la Russie et Ukraine en terrain neutre », a-t-il mis en exergue avant d’annoncer la tenue d’une manifestation symbolique contre la Russie.
Pour sa part, le leader du Rassemblement mauricien a fustigé l’agression russe et se dit solidaire du peuple ukrainien. Et ce, avant de demander l’arrêt des hostilités et le retour à la table des négociations. Il souligne la nécessité pour le ministère des Affaires étrangères d’instituer un desk opérant 24 heures sur 24 heures afin d’être à la disposition des Mauriciens en difficulté en Ukraine et l’importance de travailler avec les pays amis pour leur venir en aide. Il a aussi évoqué le traumatisme dans lequel vivent les Mauriciens qui voient la mort en face.
Concluant sur ce dossier, Xavier-Luc Duval a condamné le gouvernement, qui n’a pas jugé bon de demander aux ressortissants mauriciens de quitter l’Ukraine comme l’ont fait plusieurs territoires européens.
Chagos : ouverture vers les États-Unis…
Le dossier des Chagos a aussi été abordé par la Plate-forme de l’Espoir. Ainsi, Paul Bérenger a reconnu que c’est une grande chose que d’avoir réussi de faire flotter le drapeau national sur Peros Banhos, Blenheim Reef et les îles Salomon, sans que la Grande-Bretagne se soit intervenu et ait protesté.
« J’espère que la Grande-Bretagne a compris qu’il devra reconnaître notre souveraineté sur les Chagos. En attendant cette reconnaissance, il n’est pas nécessaire d’insulter la Grande-Bretagne. Par contre, il faut bien préparer les prochaines mesures que Maurice compte prendre afin de pouvoir exercer sa souveraineté », a-t-il déclaré.
Il a exprimé le souhait que les États-Unis commenceront à traiter directement avec l’île Maurice. Il a aussi annoncé le soutien de la Plate-forme de l’Espoir aux Chagossiens et a condamné l’attitude de Pravind Jugnauth vis-à-vis de la presse locale.
Pour Nando Bodha, un dialogue plus élargi avec les États-Unis doit être envisagé avec le soutien de l’Inde.
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La confirmation du
CP Dip accueillie
Paul Bérenger a salué la confirmation de la nomination d’un commissaire de police à plein temps soulignant que le poste de Commissaire de police intérimaire n’existe pas dans la Constitution. Il a cité celle-ci, qui définit clairement la fonction du Commissaire de Police qui ne doit être assujetti à personne.
« Le poste de commissaire de police est un poste constitutionnel bien respecté. Le Commissaire de Police ne prend d’ordre de personne. Nous nous attendons à ce que les officiers employés sous contrat respectent le Commissaire de Police et ses droits constitutionnels et cessent de prendre d’ordre des hommes politiques du gouvernement », met en avant Paul Bérenger.
Au chapitre de la politique active, il a annoncé que les discussions avec Navin Ramgoolam tendent vers la bonne direction. Une nouvelle rencontre est prévue cette semaine. Il a toutefois fait part de son étonnement quant aux détails ayant paru dans la presse et précisé que rien n’a été conclu, voire que les discussions se poursuivent.
Parmi les autres points soulevés figure l’appel à la solidarité en faveur de Madagascar frappé par une succession de cyclones. De plus, il a demandé que des sanctions sévères soient prises s’il s’avère que le cas du bébé dont le doigt a été sectionné résulte d’une négligence médicale.
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Covid-19 : 3 000 à 4 000 cas enregistrés chaque jour
Nando Bodha s’est également appesanti sur la situation de Covid-19 dans le pays. Il a abordé la circulation rapide du nouveau variant qui touche entre 3 000 et 4 000 personnes quotidiennement. De plus, le nombre d’admissions et de décès dans les hôpitaux est en hausse.
Il a fait mention également de la décision du gouvernement d’importer d’urgence 4,5 millions de doses Molnupiravir. Il se demande si le gouvernement prévoit qu’un pic de 100 000 cas sera atteint dans les jours à venir.
Qui plus est, Nando Bodha évoque la nécessité de revoir la situation dans les écoles où un taux d’absentéisme de 25% a été noté. Il s’est aussi montré très critique au regard de l’organisation du Learner’s Licence et a souligné la nécessité d’amener les institutions au peuple.