« Konversasion telefonik finn ena », a confirmé le Premier ministre, Pravind Jugnauth, ce mercredi soir, 6 juillet, lors d’une réception organisée par la Chinese Speaking Union. Toutefois, l’appel téléphonique à Sherry Singh, CEO démissionnaire de Mauritius Telecom, ne concernait pas l’installation d’équipements de « sniffing » du réseau internet, a indiqué Pravind Jugnauth.
Il s’agissait, selon le chef du gouvernement, « d’un Survey concernant la sécurité ». D’ajouter que « il y avait une question de sécurité et il fallait faire un Survey à Maurice ».
Même si les compétences dans ce domaine pourraient exister à Maurice, le Premier ministre dit avoir « préféré retenir (les services) de techniciens étrangers ».
Pravind Jugnauth a indiqué avoir, en ce sens, « parlé » au Premier ministre indien, Narendra « Modi », et ce, pour dépêcher une équipe en vue de réaliser ce Survey à Maurice.
Toutefois, a-t-il poursuivi, « Sherry Singh n’a pas donné d’autorisation pour pouvoir effectuer ce Survey ».
Pravind Jugnauth affirme avoir, de fait, « koz ar li pou dir li donn otorizasion lekip depi lind fer sa survey-la ».
Le chef du gouvernement a tenu à préciser que « il n’a jamais été question d’installer des équipements de ‘sniffing’ ou d’interception » du réseau internet, comme l’a allégué Sherry Singh dans une interview à Radio Plus, vendredi dernier.
Pravind Jugnauth est également revenu sur l’interdiction d’interpellation supplémentaire pratiquée à l’encontre du leader de l’opposition par le Speaker de l’Assemblée nationale hier, lors de la PNQ sur les allégations de « sniffing » formulées contre sa personne.
« Mo ti pare reponn », a-t-il avancé, soutenant qu’il avait « bien préparé (son) dossier ». Toutefois, devait-il ajouter, « mo pa’nn ka’av fer li », soulignant qu’il était « frustré » de ne pas pouvoir répondre.
En outre, Pravind Jugnauth s’est dit « très blessé » par les allégations portées à son encontre par son ancien proche conseiller, « une personne à qui je faisais confiance ».
Il a argué que Sherry Singh « pa ka’av donn enn parti verite ek azout mansonz ».