Enjeu : Sanction sans appel contre le Jugnauth 3.0. !

— Le nouveau GM de l’Alliance du Changement, avec le come-back de Navin Ramgoolam en tant que Premier ministre, s’installera à l’Hôtel du GM dès mardi au plus tard
— Ouverture de la 8e Session de l’Assemblée nationale annoncée en fin de semaine, avec la prestation des 66 parlementaires
— Une des priorités imposées par l’expiration le 2 décembre du mandat de Roopun à la State House est l’élection du tandem Gokhool-Hungley à la présidence et à la vice-présidence
— Sur les 891 candidats en lice pour le scrutin du 10 novembre, 760 ont perdu leur caution, soit moins de 10% de voix exprimées
— Osman Mahomed au No 3 et Eshan Juman au No 2 dans un mouchoir pour la Top Performance, juste au-dessus de la barre des 80%
— Numériquement, Lobine (35 834 voix) au No 15, Boolell (34 628) au No 18, Ramgoolam (32 156) au No 5 se démarquent à la proclamation officielle des résultats

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Le post-mortem numérique des résultats des élections législatives dans les 20 circonscriptions à Maurice s’avère sans appel. Un rejet total du Pravind Jugnauth 3.0. Une pâle copie du Narendra Modi 3.0. en Inde. L’Alliance du Changement, menée par Navin Ramgoolam, qui a réussi son pari d’un come-back politique à la troisième tentative, avec à ses côtés Paul Bérenger participant à ses douzièmes élections générales, a littéralement écrasé l’Alliance Lepep de Pravind Jugnauth, le Premier ministre sortant. Par contre, à Rodrigues, la lutte entre l’Organisation du Peuple de Rodrigues (OPR) et l’Alliance Liberation a été âpre avec les deux candidats de l’OPR, Mare Roxana Collet et Jean Francisco François, enlevant les sièges à pourvoir sous le First Past The Post et les deux autres de l’Alliance de Liberation, Dianette Henriette-Manan et Jacques Édouard, repêchés en premier au titre des Best Losers. Toujours en ce qui concerne les chiffres, l’Alliance Lepep se retrouve sous la barre des 30%, sans aucun siège, sauf celui de Best Loser attribué au président du Mouvement Socialiste Militant (MSM), Joe Lesjongard. l’Alliance Lepep a subi une autre défaite après la proclamation des résultats, L’autre siège de député correctif alloué à Adrien Duval, candidat sous la même bannière de l’Alliance Lepep, échappe désormais à cette dernière suite au divorce politique avec le Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD) de Xavier-Luc Duval.
Au décompte final, l’Alliance du Changement du tandem Ramgoolam-Bérenger s’affiche avec 62,579% des voix exprimées, soit 1 438 333 sur les 2 298 435. l’Alliance Lepep a dû se contenter de 639 372 voix en sa faveur dans les 20 circonscriptions de l’île. Linion Reform, qui avait vendu à l’électorat la thèse de la troisième force pour mettre un terme à 56 ans de dynastie politique, partagés entre deux clans, n’a récolté que 5,086%, représentant 116 904 voix, avec la majorité de ses candidats mordant la poussière et perdant du même coup leur caution, n’ayant pu traverser la barre de qualification des 10%.
À part les candidats de l’Alliance Lepep qui ont dû faire de gros efforts pour éviter la trappe des 10%, seuls sept autres candidats des formations extra-parlementaires ont pu sauver leur caution. Ils sont :
— Roshi Bhadain (Linion Reform) avec 31,122% des voix à Beau-Bassin/Petite-Rivière (No 20)
— Patrick Belcourt (Linion Reform) avec 19,879% à Stanley/Rose-Hill (No 19)
— Rama Valayden (Linion Reform) avec 19,757% à Stanley Rose-Hill (No 19)
— Bruneau Laurette (Muvman Bruneau Laurette) avec 16,53% à GRNO/Port-Louis Ouest (No 1)
— Zayid Nazurally (indépendant) avec 12,1% à Montagne-Blanche/GRSE) (No 10)
— Géraldine Geoffroy (Linion Reform) avec 12,1% à) Beau-Bassin/Petite-Rivière (No 20) et
— Nando Bodha (Linion Reform) avec 11,517% des voix à Vacoas/Floreal (No 16).
La circonscription de Rose-Hill/Stanley (No 19) présente un cas de figure particulier avec le décryptage des résultats. Certes, la victoire à ces élections du leader historique du MMM, Paul Bérenger, avec 67,817% du suffrage exprimé, ne souffre d’aucune contestation. Même ses pires ennemis sur le plan politique ne trouveront à en redire. Les 60% et 57,032%, réalisés respectivement par le quasi-vétéran Deven Nagalingum et le néophyte Sydney Pierre confirment les assises dans l’un des bastions des mauves des Plaines-Wllhems,
Néanmoins, l’intérêt se situe de l’autre côté de la barrière politique. D’abord, l’effondrement politique du leader du Muvman Liberater, Ivan Collendavelloo, qui s’était présenté en tant que dépositaire et chantre présumé du militantisme, ne peut passer inaperçu. Réalisant un score de moins de 20%, soit exactement 17,848%, Ivan Collendavelloo a été devancé au tableau final par Patrick Belcourt et Rama Valayden de Linion Reform.
Mais la situation se présente encore plus compliquée pour l’Alliance Lepep à Stanley/Rose-Hill, dans la mesure qu’il ne manquait qu’une moyenne de 350 voix à Patrick Belcourt et Rama Valayden pour supplanter la ministre sortante des Pensions, Fazila Daureeawoo, à la quatrième place. L’explication pourrait se situer avec les 672 voix obtenues par Lillka Cuttaree. Même avec cette défaite face à cette déferlante de changement, le duo Belcourt-Valayden n’a pas de quoi rougir.

Déroute

L’autre candidat de Linion Reform qui a joué son va-tout lors de cette joute électorale n’est autre que le leader du Reform Party, Roshi Bhadain. Sa campagne à long terme lui a permis de convaincre au moins un électeur sur trois (31,122% ) de Beau-Bassin/Petite-Rivière (No 20). Mais ce n’était nullement suffisant pour stopper le bulldozer politique Rajesh Bhagwan (68,707% ), dans sa dixième victoire d’affiée au No 20. La leçon qu’a tirée Roshi Bhadain avec cette nouvelle défaite électorale est qu’il est temps de se retirer de la politique active.
Toujours dans la région des Plaines-Wilhems, les effets des nouvelles délimitations des circonscriptions sur Belle-Rose/Quatre-Bornes (No 18) présentaient un attrait particulier pour ces consultations populaires, assaisonnées de l’investiture de l’Alliance Lepep accordée au leader du Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD), Xavier-Luc Duval. Malgré son slogan, que ce soit au sein du gouvernement que dans l’opposition, en l’occurrence Rezilta lor Rezilta, il n’a pu traverser la barre des 30%, exactement 27,152% à la proclamation des résultats. Il a même été devancé par son colistier, le ministre sortant de l’Environnement, Kavy Ramano.
Son challenger direct, Arvin Boolell, caracole en tête avec 74,476% des voix, littéralement onze poins d’avance sur sa colistière du Parti Travailliste Stéphanie Anquetil. La conclusion de cette cinglante défaite du leader du PMSD, qu’aucune arrogance ne pouvait occulter, a été la rupture de l’alliance avec le MSM (voir texte plus loin).
La performance dans les deux circonscriptions des hauts des Plaines-Wilhems, soit Curepipe/Midlands (No 17) et Vacoas/Floreal (No 16), est symptomatique de la déroute, surtout pour deux candidats avec des ambitions de servir au plus haut échelon de l’État. Nando Bodha, présenté lors de la campagne comme le Shadow Prime Minister de Linion Reform, n’a pu que sauver sa caution de justesse avec seulement avec 11, 518% des voix. En tout cas, ce politicien, formé dans le sérail des Jugnauth, devra trouver mieux que d’accuser la presse pour expliquer sa déconvenue électorale.
À Curepipe/Midlands (No 17), où une une autre pourfendeuse de la presse, en l’occurrence Sandra Mayotte, a été ramassée à la petite cuillère par mare-la pe monte, le chef de file de l’Alliance Lepep, le Deputy Prime Minister sortant, Steven Obeegadoo, n’a bénéficié que du tiers des voix de Michaël Sik Yuen, de l’Alliance du Changement, et n’occupe que la quatrième place, loin derrière Ajay Gunness. Et cela en dépit de sa stratégie de faire la politique autrement.
Tout comme son compère de Linite Militan, Alan Ganoo, dans la circonscription de Savanne/Rivière-Noire (No 14), atteignant difficilement la barre des 25% des voix, Steven Obeegadoo, dont la famille rêvait de gérer un home sélect sur les terres de l’État dans les hauteurs de Port-Louis, est déjà engagé dans la voie de la reconversion, tout au moins pour la présente législature.

Vague rouge

Avec l’Alliance Lepep réalisant une moyenne de 27,818%, soit une régression d’au moins huit points par rapport aux élections du 7 novembre 2019, un certain nombre de candidats venant des rangs du MSM auraient réalisé un score supérieur à ce chiffre, soit au-delà de 30%. Parmi, l’on peut compter dans l’ordre :
— Leela Devi Dookun-Luchoomun, créditée de 39,13%, bénéficiant de l’effet bastion du MSM à Piton/Rivière-du-Rempart au No 7 et entraînant ses deux colistiers
— Sudhir Maudhoo et Vikram Hurdoyal, avec respectivement 37,792% et 35,624% aux No 9 et 10, les deux circonscriptions à l’Est du soleil levant
— Kailesh Jagutpal avec 37, 289% à Rivière-des-Anguilles/Souillac (No 13), tirant avec lui l’ancien ministre des Finances, Renganaden Padayachy
— Pravind Jugnauth devant se contenter que de 35,932% du suffrage à Quartier-Militaire/Moka (No 8), signe que la campagne de promes labous dou n’a pas mordu face à la ténacité des révélations des Missie Moustas Leaks ou encore le silence opaque autour du meurtre de Kaya Kistnen, chef agent du MSM aux élections de novembre 2019
— Soodesh Callichurn ne pouvant faire mieux que de 34,256%, malgré la présence du Loudspeaker Sooroojdev Phokeer, ayant cru pouvoir contrer la vague rouge sur laquelle a surfé Navin Ramgoolam, ou encore
— Joe Lesjongard en sixième position à Port-Louis Nord/Montagne-Longue (No 4) avec seulement 30,868% de voix, mais propulsé au siège de leader de l’opposition, position lorgnée à un certain moment par son colistier Adrien Duval.
Et comment reléguer au second plan les 28,297% de Bobby Hurreeram, Monsieur Koup Riban de la campagne, avec le candidat de l’Alliance du Changement Ritesh Ramful confortablement installé en tête du tableau à Mahébourg/Vieux Grand-Port avec, 67,68%.
Ces chiffres pour des candidats d l’Alliance Lepep contrastent avec les
80,334%% d’Eshan Juman au No 3,
80,3% d’Osman Mahomed au No 2,
73,478% d’Arvin Boolell au No 18,
73,565% de Joanna Bérenger au No 16,
72,420% de Kushal Lobine au No 15,
71,137% de Michaël Sik Yuen au No 17,
70,251% de Fabrice David au No 1,
68,7% de Rajesh Bhagwan au No 20,
68,384% de’Arvin Babajee au No 14,
68,026% de Navin Ramgoolam au No 5,
67,812% de Paul Bérenger au No 19,
67,68% de Ritesh Ramful au No 12,
64,595% de Mahend Gungapersad au No 6.
Abasourdi par ce coup de semonce de l’électorat, l’état-major du Sun Trust s’est abstenu de tout commentaire postélectoral avec ce troisième 60/0, dont deux sur trois aux dépens du MSM. À moins que Miissie Moustass ne réserve des révélations avec des enregistrements d’écoutes téléphoniques illicites…


XLD rompt l’alliance
avec Pravind Jugnauth
Moins d’une semaine après la déroute électorale sans commune mesure de l’Alliance Lepep, le leader du Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD), Xavier-Luc Duval, annonce la rupture avec le Mouvement Socialiste Militant (MSM) de Pravind Kumar Jugnauth. C’est ce qu’il a fait comprendre dans un message adressé à la presse hier.
Dans la logique Zoli Mamzel de la basse-cour, Adrien Duval est donné comme le prochain leader du PMSD, succédant à son père. D’ailleurs, des candidats du PMSD ayant obtenu l’investiture de l’Alliance Lepep, il est le seul à faire partie du clan des 30%, avec 32,665%. Même son père, Xavier-Luc Duval, n’y est pas. De son côté, Mahmad Kodadabbus a failli subir la correctionnelle, ne parvenant q’à tirer sa caution du jeu, avec un 12,79%. Le score des autres candidats du PMSD varie dans la fourchette de 20 à 25%.
Ci-dessous, le communiqué de la rupture du PMSD avec le Sun Trust.
« Le 10 novembre, les électeurs de Maurice ont exprimé un choix indiscutable, clair et sans équivoque.
« Les élections ne sont jamais gagnées ou perdues d’avance, et divers événements survenus pendant la campagne ont largement contribué à notre défaite, que j’assume pleinement en tant que Leader du PMSD.
« Pour ce scrutin, le PMSD avait formé une alliance électorale avec le MSM. Aujourd’hui, au vu des résultats, cette alliance devient caduque, et notre parti retrouve son indépendance.
« Il est désormais temps de tirer les conclusions de cette défaite et de prendre les décisions nécessaires pour préparer l’avenir du PMSD.
« Avec humilité et sincérité, je souhaite beaucoup de succès au gouvernement en place pour le bien-être de notre nation.
« Je tiens également à adresser mes vœux de bonheur et de prospérité à tous les Mauriciens. »
Xavier Luc Duval
Leader du PMSD

Revenant d’une lourde intervention chirurgicale
Irfan Rahman : « La satisfaction du devoir accompli »
Le commissaire électoral, Irfan Rahman, a de quoi être fier du déroulement des élections générales du dimanche 10 novembre et surtout des réactions, que ce soit à Maurice ou sur le front international, à la conclusion de cet exercice démocratique. « La satisfaction du devoir accompli », confiera à Week-End celui qui au 18e jour après une lourde intervention chirurgicale, avec le médecin traitant prescrivant un three-month bed rest, a tenu à se rendre sur le front pour s’assurer du bon déroulement de ce processus démocratique.
C’est en toute légitimité que le commissaire électoral a accusé réception en fin de semaine de cette communication du secrétaire général d’International IDEA, Kevin Casas-Zamora. « I congratulate you warmly for the well conducted election that just took place in Mauritius, with a remarkable result. I’m sure the fact that the election went so well and the loser conceded graciously will put to rest a lot of the accusations about the parlous state of Mauritian democracy, which I always thought were overblown. The success of this election, my friend, is a fitting crowning glory to your lifelong service to your country’s democracy », déclare-t-il.
De son côté, Irfan Rahman a tenu à associer ses proches collaborateurs de la Commission électorale et ces milliers de fonctionnaires affectés aux différents centres de votre à travers l’île, à Rodrigues et à Agalega. « Tout ce personnel a fait preuve de résilience et du sens du devoir. En dépit des circonstances particulières, tout le monde a répondu à l’appel de la Commission électorale. C’est ma sixième élection générale depuis 2000 et chaque consultation populaire a sa propre spécificité. Avec le dernier scrutin de dimanche dernier, nous avons montré au monde entier que Maurice est encore un modèle de démocratie en Afrique. Discipline et rigueur. Et ce n’est pas donné. Le plus important est que le peuple a voté », affirme-t-il en soulignant que dans la série de réactions après le déroulement des élections générales, mention est faite de ce relentless sense of duty.
À peine les résultats proclamés et le dossier des législatives du 10 novembre 2024 clos, se profile à l’horizon la tenue des élections municipales après plus de dix ans…

Shafick Ahmad l’homme clé derrière la victoire
Shafick Ahmad est présenté comme l’homme clé derrière la consécration de l’Alliance du Changement. Sa présence mercredi à la cérémonie de prestation de serment de Navin Ramgoolam à la State House n’est pas passée inaperçue, le principal concerné se faisant prendre en photo avec le leader du PTr aussi bien qu’avec celui du MMM, Paul Bérenger.
Il a été le négociateur principal derrière l’accord politique entre le PTr et le MMM, débouchant sur la conclusion de l’Alliance du Changement. Après l’échec de 2014, l’entrepreneur, issu d’une famille modeste, n’a, semble-t-il, pas abandonné sa mission de réunir une nouvelle fois le tandem Ramgoolam-Bérenger. Au cours de ces trois dernières années, il a fait le pont dans les discussions entre les deux leaders aussi bien qu’avec Xavier-Luc Duval,.
Le courtier politique n’a pas bronché, poursuivant sa mission avec l’arrivée des Nouveaux Démocrates et de Rezistans Ek Alternativ. Shafick Ahmad est présenté dans les coulisses politiques comme quelqu’un de discret et direct ayant la confiance de Navin Ramgoolam et de Paul Bérenger depuis des années. Durant ces derniers mois, il a non seulement aidé Navin Ramgoolam et Paul Bérenger à aplanir les « macadams », mais a aussi assuré le fusionnement des états-majors de ces deux partis. Les élus, du moins ceux qui l’ont côtoyé depuis quelque temps, affirment que sans lui l’Alliance du Changement n’aurait pas connu ce succès retentissant.

Agenda déjà chargé
Cette semaine s’annonce cruciale. D’abord, ce matin, les dirigeants et les élus de l’Alliance du Changement ont rendez-vous avec la population pour le meeting de remerciements devant l’Hôtel du Gouvernement pour fêter la victoire aux élections et surtout rendre hommage à la confiance placée dans l’équipe de candidats alignés.
Mais une fois les réjouissances du jour terminées, le Premier ministre et leader de l’Alliance du Changement, Navin Ramgoolam, devra finaliser la répartition des responsabilités au sein du gouvernement avec la cérémonie de prestation de serment se déroulant au plus tard mardi à la State House. Une fois installés dans leurs ministères, les nouveaux ministres devront s’attendre à participer à une première réunion du Cabinet pour préparer l’ouverture de la 8e session de l’Assemblée nationale en fin de semaine, soit jeudi, soit vendredi, pour la prestation de serment des 66 nouveaux parlementaires et l’élection du Speaker, du Deputy Speaker, et du Deputy Chairman of Committees.
Des indications sont que, très vite, le Government Business passera à la vitesse supérieure avec l’élection du président et vice-président de la République. Sauf changement de dernière minute, Dharam Gokhool et Robert Hungley devront succéder à Pritvirasingh Roopun et Eddy Boissézon dès le 2 décembre. Ainsi, une séance subséquente de l’Assemblée nationale devra être organisée au cours de la dernière semaine de ce mois en vue de meet the deadline.
En parallèle, les dossiers d’importance nationale, dont celui du traité anglo-mauricien portant sur l’exercice de souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos, font l’objet de premières séances de travail. Ainsi, vendredi, Navin Ramgoolam, qui avait à ses côtés Paul Bérenger, a animé une High Level Meeting sur les Chagos pour un premier briefing sur ce dossier, gardé secret par le précédent Premier ministre, Pravind Jugnauth. Une nouvelle séance de travail est annoncée pour cette semaine compte tenu de l’importance stratégique de la question.

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