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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU PAYS : SAJ dénonce la « malhonnêteté » du PTr visant à faire l’impasse sur sa contribution quand il était Pm

Sir Anerood Jugnauth, ancien président de la République et leader du Remake 2000, dénonce la « malhonnêteté » des dirigeants du PTr consistant, selon lui, à faire l’impasse sur sa contribution au développement économique du pays du temps où il était Premier ministre. À ce propos, SAJ cite à témoin le Professeur Michaël Porter de l’Université d’Harvard qui, dit-il, a reconnu que c’est sous son « priministership » que le pays a connu un « miracle économique » dans les années 1980/90. Le leader du Remake 2000 trouve, ainsi, que c’est bon signe que de tels observateurs « indépendants » viennent remettre les pendules à l’heure.
Sir Anerood ne manque pas de se référer aux commentaires élogieux du Pr Michaël Porter de l’Université d’Harvard au sujet du progrès économique qu’a connu Maurice dans les années 1980/90, période durant laquelle il était Pm. Il revient de nouveau sur l’année 1982 quand, répète le leader du Remake 2000, le pays était « au bord de la banqueroute. » Si bien que, dit-il, le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM) avaient prescrit le démentèlement du « Welfare State. »
SAJ dénonce, ainsi, ce qu’il estime être la « malhonnêteté » des dirigeants du PTr qui, dit-il, veulent aujourd’hui faire accroire que tout le progrès qu’a connu le pays depuis l’indépendance n’est l’oeuvre que de sir Seewoosagur Ramgoolam et de son fils, Navin. Or, soutient-il, l’expert américain qui était récemment chez nous pour une conférence a insisté sur le caractère déterminant du « miracle économique » qu’a connu le pays entre 1982 et 1995 sur l’état de l’économie nationale par la suite.
Pour sir Anerood, c’est bon signe que des observateurs « indépendants » de ce calibre viennent remettre les pendules à l’heure. « Sir Seewoosagur, soutient le leader du Remake 2000, avait déjà en 1982 signé l’arrêt de mort du Welfare State. » Et SAJ de souhaiter que les jeunes, en particulier, qui ne sont pas très au fait de cette période de l’évolution économique du pays en prennent bonne note. « S’il n’y avait pas eu le changement en 1982, le pays aurait connu le désastre économique », assure-t-il, ainsi. 
Reprenant ses critiques à l’encontre de SSR, sir Anerood, qui rappelle avoir été à l’époque ministre de son gouvernement, affirme pouvoir témoigner comment, selon lui, l’ancien leader historique du PTr « menait le pays à la faillite. » « Il en est de même aujourd’hui avec Navin Ramgoolam », soutient SAJ qui va même jusqu’à prévoir que les Mauriciens finiront par « crever de faim » si, dit-il, « par malheur », Navin Ramgoolam demeure au pouvoir. Le leader du Remake 2000 se donne, lui, le beau rôle d’avoir toujours créé les conditions nécessaires pour attirer les investissements en vue de faire grossir le gâteau national pour un meilleur partage.
« Qu’y a-t-il de si spécial avec Jeetah? »
Comme pour insister que ses premiers 13 ans de « priministership » entre 1982 et 1995 n’ont pas été qu’une parenthèse, sir Anerood se réfère ensuite à l’ouvrage récemment publié qui retrace les 175 ans d’Histoire de la Mauritius Commercial Bank (MCB) où, dit-il, il est encore question du tournant économique « décisif » que le pays a vécu sous sa direction à la tête du pays. Là encore, SAJ souligne que ce constat provient de « personnes indépendantes qui ne nous doivent rien. »
Revenant aux observations du Pr Porter, le leader du Remake 2000 note ses observations par rapport au secteur de l’Enseignement supérieur à Maurice. « Alors que, assure-t-il, le gouvernement MSM/MMM de 2000/05 voulait faire du pays un réel knowledge hub en accueillant sur notre sol des établissements de renommée mondiale, avec Jeetah, nous n’avons eu rien de mieux que des universités marrons délivrant des feuilles de chou en guise de diplômes! » Sir Anerood évoque, dans la foulée, les « millions » que doivent malgré tout,débourser les parents d’étudiants et se demande ce qu’il y a de « spécial » avec l’acuel ministre de l’Enseignement supérieur qui fait que le Pm « manque le courage nécessaire » pour le révoquer.
Autre cible du leader du Remake 2000: le ministre des Infrastructures publiques, Anil Bachoo, qu’il critique de nouveau violemment. Ce dernier est accusé de toujours fuir ses responsabilités. Sir Anerood évoque les « milliards » englouties avec, dit-il, la pratique régulière des réajustements de coûts des contrats de grands travaux d’infrastructures en cours d’exécution. Citant l’abandon du projet de Dream Bridge, il évoque les quelque Rs 200 millions pourtant dépensées pour l’étude préliminaire.
SAJ, qui cite encore l’exemple des importantes craquelures de la Ring Road pourtant pas encore ouverte à la circulation, s’étonne du « culot » d’Anil Bachoo qui s’est permis de le critiquer en prétendant qu’il n’a « rien fait » pour ses mandants alors qu’il était député de Piton / Rivière-du-Rempart. Sir Anerood estime que la population est « suffisamment intelligente » pour reconnaître sa contribution au développement du pays comme l’a témoigné le Pr Porter de même que l’ouvrage de la MCB.
Le leader du Remake 2000, qui commente par ailleurs l’affaire alléguée de trafic de cadavres à des fins d’utilisation comme cobayes par des étudiants dans une école de médecine, s’interroge sur la gouvernance du pays. Pour lui, une telle affaire ne peut que « ternir la réputation du pays. »
Au sujet du projet de réforme électorale, SAJ confirme que, dans l’ensemble, les propositions faites par le Pm dans son Discussion Paper rejoignent ceux du Remake 2000. « Il n’y a, dit-il, que quelques points qui nous séparent. Avec un peu de bonne volonté, on arrivera à un consensus. C’est l’occasion à saisir en vue d’une loi consensuelle susceptible de nous permettre d’aller aux prochaines élections avec un système électoral réformé. »

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