Le leader de l’opposition, se basant sur un document, a fait état de « transport désastreux », de « nourriture inappropriée » remise aux patients, d’absence de « monitoring » pour deux cas – deux patients avaient été retrouvés morts au matin -, et de « destruction » ou de manque de « record ».
Le leader de l’opposition a pointé du doigt personnellement le ministre dans cet ensemble de manquements considéres comme des négligences dans le management de la crise sans compter les cas de négligences médicales.
Le ministre a tenté de se dédouanner et expliquer qu’après enquête du Medical Negligence Standing Committee, le ministère de la Santé de Kailesh Jagutpal avait décidé de référer au Medical Council seulement deux des 11 cas de décès de patients dialysés, survenus entre le 29 mars et 19 avril 2021, à l’hôtel Tamassa et à l’hôpital de Souillac.
Toutefois, le Medical Council a demandé au ministère de la Santé de lui référer l’ensemble des 11 cas pour enquête sur des négligences médicales identifiées et les responsabilités à établir.
C’est ce qu’a révélé le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, visé par une Private Notice Question ce mardi sur ce sujet sensible. Alors que le gouvernement refuse de rendre public le rapport du Medical Negligence Standing Committee sur le décès de ces patients.
En effet, cette décision du Medical Council de considérer l’ensemble des cas pour enquête aurait été motivée en raison de « l’attitude » de l’opposition, a pointé du doigt le ministre de la Santé.
Plus tard, il devait pointer du doigt directement le ministère de Jagutpal pour « l’absence de planning » au niveau du management. Soutenant que « many people died in horrendous conditions ».
Tout ceci est intervenu un an après l’apparition de la Covid-19, a relevé le leader de l’opposition.
Pour sa part, le ministre de la Santé a fait part des conditions exceptionnelles dans lesquelles son ministère a dû intervenir face à la Covid-19. Il a également souligné un « manque de ressource » à différents niveaux.