Le leader du Rassemblement Mauricien a été expulsé du parlement ce mardi soir alors qu’il intervenait dans le cadre des débats sur les amendements au Local Government Bill.
« J’ai été expulsé de la Chambre pour avoir refusé de retirer mes propos lors des débats sur le Local Government amendment Bill. J’ai parlé de déni de démocratie régionale, de villes fantôme et d’institutions cadenassées », a fait ressortir Nando Bodha, qui se dit choqué de cette décision.
Le Speaker lui aurait fait remarqué qu’il doit retirer ses propos parce qu’ils sont dans un « democratic and sovereing state ».
Néanmoins, le leader du RM n’a cependant pas rétracté ses propos.
« Pour moi, le droit de vote est sacré et les citoyens veulent absolument l’exercer. Il est clair que le Premier ministre nous impose sa loi, pour l’extension du mandat. D’ailleurs, le jugement du Conseil Privé de la Reine dans le cas de Trinidad et Tobago le souligne amplement. C’est une décision politique bien calculée cyniquement face à une déroute annoncée ».
Nando Bodha trouve ainsi dommage que les citadins soient sacrifiés sur l’autel de la politique d’autant plus que les villes sont mourantes et qu’une nouvelle administration avec l’opposition apporterait un souffle nouveau à la vie urbaine mais surtout à l’espace démocratique.