Bruneau Laurette a tenu une conférence de presse ce vendredi 15 novembre, saluant la victoire de l’Alliance du Changement, qu’il considère comme un rejet ferme de la dictature.
« Ce n’est pas le vainqueur qui importe, mais le résultat. Le gouvernement dictatorial n’est plus. Il y a un sentiment de libération, c’est un peuple qui a pris sa revanche », a déclaré le leader de Muvman Bruneau Laurette, exprimant un message de soulagement et de fierté envers la population.
Évoquant la participation de son parti aux récentes élections législatives, Bruneau Laurette a félicité son équipe pour le travail accompli au cours des dernières semaines. « Ce que nous avons réalisé est honorable. Je remercie nos électeurs pour leur confiance », a-t-il affirmé.
Il a insisté sur la nécessité pour le nouveau gouvernement de mettre en œuvre des réformes fondées sur le dialogue, le respect de son manifeste et un esprit de partage. Selon lui, les décisions devront être prises de manière transparente.
Interrogé sur les démissions en masse des proches de l’ancien régime à la tête de plusieurs institutions clés du pays, Bruneau Laurette a estimé qu’il était nécessaire que ces personnes « ki finn fote, asim zot responsabilite, kot ena pou fer fas a lazistis, zot bizin fer fas a lazistis. Et d’ajouter, « Nous veillerons à ce que tout soit respecté », a-t-il martelé.
Il a également remercié la contribution de « Missie Moustass », qu’il considère comme ayant joué un rôle crucial contre l’ancien gouvernement. « Il faut garder des munitions pour le gouvernement actuel », suggère-t-il.
Par ailleurs, Bruneau Laurette a réclamé la suspension des policiers et avocats impliqués dans le scandale des « Missie Moustass Leaks » et a appelé à la création d’un comité pour réguler les promotions au sein de la police, en insistant sur le mérite et non sur la loyauté envers l’ancien régime.