Les plaidoiries de la pétition électorale de Suren Dayal ont débuté au Privy Council ce lundi à Londres.
Mᵉ Timothy Straker, Joint Head of Chamber, avocat de Suren Dayal, a affirmé que la campagne électorale de 2019 ne fut pas une campagne « normale ».
Mᵉ Timothy Straker a fait ressortir qu’un candidat ne peut faire des promesses d’un avantage financier si les électeurs votent en sa faveur.
« Un candidat ne peut pas dire : « Vous recevrez un avantage financier si vous votez pour moi » », a soutenu l’avocat de Suren Dayal.
Pour Mᵉ Timothy Straker, il y a eu une incitation à voter.
Suren Dayal est aussi représenté par le Senior Counsel, Mᵉ Robin Ramburn, et l’avoué, Mᵉ Hiren Jankee.
Pravind Jugnauth, quant à lui, est défendu par Mᵉ Guy Vassall-Adams, King’s Counsel, spécialisé en lois électorales, et Mᵉ Ravind Chetty.
Lors de son allocution, Mᵉ Guy Vassall-Adams, a souligné que la Cour suprême de Maurice a eu raison de rejeter la pétition électorale
Il soutient que l’appel de la partie adverse est « inconsidéré ».
« Les allégations se rapportent à une déclaration qui a était faite durant une campagne électorale. Les deux parties ont fait une campagne sur le rapport du PRB et sur la manière dont les électeurs bénéficieront de leurs propositions », a fait comprendre ce dernier.
Par ailleurs, Mᵉ Guy Vassall-Adams a également affirmé que lorsque son client a promis une augmentation des pensions, cela a été fait pour tous les retraités de Maurice et pas seulement pour ceux de la circonscription du n° 8.
Selon l’homme de loi, la Cour suprême de l’île Maurice a déclaré qu’il fallait « faire la différence entre la corruption et une campagne électorale normale où l’on essaie de persuader les électeurs ».