Pour Ashit Gungah, ministre du Commerce, « ce budget porte l’empreinte d’un homme qui a une vision, qui est à l’écoute et qui donne l’importance voulue à nos citoyens de toutes les couches sociales, particulièrement ceux dans les conditions les plus difficiles ». Il a déclaré que c’est une « grande marque de différence » entre le Premier ministre actuel et celui de l’ancien régime, « qui s’occupait de sa Rolex et de sa Rolls-Royce ». Et de soutenir par ailleurs que c’est un budget « très responsable qui vient clouer au pilori l’opposition ».
Le ministre du Commerce n’a pas fait de cadeau à Navin Ramgoolam. Il est en effet revenu sur tous les scandales sous l’ancien régime, à savoir l’épisode coffre-fort, l’affaire Betamax, la route Terre-Rouge-Verdun, les universités « marron » et l’Airway Coffee. « L’allocation du contrat à la firme Betamax Ltd est le symbole honteux et typique de cette culture politique où tout est permis quand le PTr et Navin Ramgoolam sont au pouvoir. Rs 10 milliards pour un contrat illégal comme cela a été cité dans le récent jugement de la Cour suprême de Maurice », indique Ashit Gungah. Il est par ailleurs revenu sur le jugement de la Cour suprême, soulignant que ce gouvernement a eu « la sagesse » de mettre un terme à ce contrat illégal.
En ce qui concerne les produits pétroliers, Ashit Gungah devait rappeler qu’en 2018, le gouvernement avait réduit le montant collecté sur le litre d’essence et du diesel, précisément de l’item des subventions pour le riz, le gaz et la farine. « En 2018, la STC a injecté une somme de Rs 350 M dans le Price Stabilisation Account pour éviter une hausse de prix à la pompe. Je dois souligner qu’à Maurice le prix de l’essence et du diesel n’a connu aucune hausse depuis mai 2018 », affirme le ministre.
Commentant le secteur manufacturier, il devait indiquer que ce secteur génère 97 000 emplois, représentant 25% de la main-d’œuvre active. Il a aussi félicité le Premier ministre pour la mise sur pied du Portable Retirement Gratuity Fund, qui « permettra à un travailleur de bénéficier de toutes les contributions faites par ses différents employés jusqu’à sa retraite ».