Ce jeudi 6 octobre débute la cinquième année de l’Université Populaire de l’Île Maurice (UPIM). Elle aura pour thème : Quelle société pour une île durable ? Cette rentrée se passera à la librairie le Jardin d’Épicure à Ébène ce jeudi à 16h30. Joseph Cardella rappelle les principes de cette université, en attendant la première session de conférence-débat, le jeudi 13 octobre à 17h, à la salle du conseil de la mairie de Port-Louis.
Joseph Cardella commence par un rappel des principes de l’Université Populaire. Elle se nomme ainsi car les interventions retiennent du mode universitaire le fait d’exposer des connaissances avec une certaine rigueur, et de faire reposer l’exposé sur notamment des travaux universitaires.
Elle est populaire dans le sens où elle est ouverte à tous. Tout le monde peut assister aux conférences-débats gratuitement, sans distinction d’âge, de sexe ou d’origine sociale, ethnique et religieuse.
Les intervenants sont bénévoles et partagent l’esprit de gratuité et de passerelle des connaissances. Dans le mot de “conférence-débat”, il y a le mot “débat”, ce qui implique que l’autre moitié de la séance de deux heures est réservée aux questions et réactions ainsi qu’à l’interaction avec le public. Les personnes assistant aux conférences sont considérées comme des participants, et sont invitées à partager leurs connaissances.
Échange du savoir.
On trouve un noyau fidèle d’une quinzaine de personnes dans l’assistance. Ensuite, les rangs sont grossis par un public qui se déplace par rapport aux sujets. Les séances peuvent réunir une dizaine de personnes à plus d’une cinquantaine, suivant les sujets abordés. La soif de connaissances, de débats, d’éclairages et de vues critiques est toujours vivante dans notre pays, note Joseph Cardella, qui se dit heureux que l’Université Populaire est l’une des sources qui abreuvent ceux qui désirent enrichir leur connaissance.
Il souligne le caractère convivial des conférences-débats, et l’esprit même de l’Université Populaire. Elle ne propose aucun diplôme ni aucun certificat : elle fait le pari que le savoir ne fait pas que s’acheter (écoles payantes, universités), mais peut se partager, ou plus exactement, s’échanger. C’est le sens donné au mot “populaire” : ouvert et accessible à tous. Les intervenants ont donc le souci de ne pas employer le jargon universitaire et ils s’assurent que les choses sont expliquées.
Réflexion.
La particularité de l’Université Populaire de l’Île Maurice (UPIM) est qu’elle se propose de traiter de questions d’actualité économique, sociale, politique, environnementale, entre autres, mais sous un angle où l’on prend le temps de se poser, et de se poser des questions. Les éclairages des intervenants se veulent accessibles au plus grand nombre. Ils se veulent aussi critiques, en proposant une réflexion à partir de savoirs déjà existants.
L’UPIM prévoit de continuer à rendre accessibles et gratuites les conférences-débats, car le savoir et la réflexion n’ont pas de prix. Des ateliers, des rencontres, des sorties, ainsi qu’une volonté de proposer davantage de sujets sur les sciences et les arts sont envisagés. De plus amples renseignements sont disponibles sur le site web : http://www.upim.info ou par téléphone au 701-3587.
UNIVERSITÉ POPULAIRE: Passerelle des connaissances
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