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Santé : Mal dormir fait grossir (surtout du ventre)

On le savait déjà : mal dormir c’est mauvais pour la santé. Surtout lorsqu’il s’agit du cœur, avec des risques de maladies cardiovasculaires. Mais savez-vous qu’un mauvais sommeil c’est aussi néfaste pour la ligne? Si vous dormez mal, jetez un coup d’œil à votre tour de taille. Vous y verrez sans doute des conséquences… C’est une étude américaine qui le dit : mal dormir, même pendant une courte période, provoque une prise de poids abdominale. Zoom.

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Selon une récente étude de la Mayo Clinic, aux États-Unis, le manque de sommeil entraînerait principalement une prise de poids au niveau du ventre, chez l’homme comme chez la femme.  Pour parvenir à cette conclusion, les  chercheurs qui ont publié leurs travaux dans le Journal of the American College of Cardiology ont réalisé une expérience avec 12 volontaires en bonne santé.

Un taux de graisse viscérale plus important 

Ces volontaires ont ainsi été répartis en deux groupes : pendant les 4 premiers jours de l’observation, les participants ont eu le droit de dormir pendant 9 heures chaque nuit. Puis, pendant les 2 semaines suivantes, les volontaires du groupe 1 ont été limités à 4 heures de sommeil par nuit, tandis que les volontaires du groupe 2 ont pu continuer à dormir normalement (soit 9 heures). Enfin, les participants des deux groupes ont retrouvé un sommeil normal pendant 3 jours.

Résultat ? Les scientifiques ont constaté que pendant la période où ils étaient privés de sommeil, les volontaires du groupe 1 ont consommé (en moyenne) 300 Kcal de plus chaque jour, mangeant 13% de protéines et 17% de sucres supplémentaires par rapport à leurs camarades du groupe 2. Au terme de l’expérience, le tour de taille des volontaires du groupe 1 avait augmenté de +9% par rapport aux volontaires du groupe 2. Qui plus est, leur taux de graisse viscérale, en l’occurrence le gras qui se dépose sur et entre les organes abdominaux (le foie, les intestins…) avait également augmenté de +11%.

Le manque de sommeil, soutiennent les chercheurs, entraîne une perte de la sensation de satiété, provoque des « craquages » alimentaires et nous conduit à manger davantage – surtout des aliments trop sucrés, trop salés et/ou trop gras. D’où l’importance de soigner son sommeil pour conserver une jolie silhouette.

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Pour prendre soin de votre santé,

dormez la lumière éteinte

Vous oubliez parfois d’éteindre la télévision avant de dormir ? Vous laissez entrouvert le volet de votre chambre ? Ces habitudes ne sont pas idéales pour votre santé. Comme laisser la lumière allumée. Les scientifiques ont en effet découvert que de petites quantités de lumière pouvaient mettre le corps dans un « état d’alerte » et perturbe le sommeil pendant la nuit.

Selon une nouvelle étude menée par les chercheurs du Center for Circadian and Sleep Medicine de la Northwestern University Feinberg School of Medicine, dormir avec une faible source lumineuse augmente la glycémie et la fréquence cardiaque. Conclusion de l’observation qui a été menée auprès de jeunes en bonne santé participant à une expérience de laboratoire du sommeil. Et la perturbation du sommeil serait bien réelle alors même que les participants dormaient les yeux fermés, assure l’auteure de l’étude, le Dr Phyllis Zee.

Dans le cadre de cette étude, les participants ont passé deux nuits dans un laboratoire du sommeil. Tous les participants à l’étude étaient connectés à des appareils surveillant un certain nombre de mesures objectives de la qualité du sommeil.« Nous avons enregistré les ondes cérébrales et avons pu dire à quel stade de sommeil se trouvait la personne. Nous avons enregistré leur respiration, leur fréquence cardiaque, leur électrocardiogramme, et nous leur avons également prélevé du sang pour mesurer les niveaux de mélanine pendant leur sommeil », a expliqué la directrice du Center for Circadian and Sleep Medicine de la Northwestern University Feinberg School of Medicine.

Déficit de sommeil

Les chercheurs ont ainsi constaté que même une infime quantité de lumière créé un déficit de sommeil à ondes lentes et à mouvements oculaires rapides, les étapes du sommeil au cours desquelles la plupart des renouvellements cellulaires se produisent. De plus, la fréquence cardiaque était plus élevée, la résistance à l’insuline augmentait et les systèmes nerveux sympathique et parasympathique étaient déséquilibrés, ont-ils observés dans ces conclusions publiées dans le journal des Actes de l’Académie nationale des sciences. 

Le mieux reste de dormir lumière éteinte et volets baissés

Comment alors garantir une bonne nuit de sommeil ? « Assurez-vous de commencer à atténuer vos lumières au moins une heure ou deux avant d’aller vous coucher pour préparer votre environnement au sommeil », recommande l’auteure de cette étude. Enfin, elle conseille bannir toutes les lumières dans le spectre bleu, telles que celles émises les téléviseurs, les smartphones, les tablettes et les ordinateurs portables. « Si vous devez avoir une lumière allumée pour des raisons de sécurité, changez la couleur et choisissez des lumières qui ont des tons plus rougeâtres ou brunâtres ».

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Insomnie menstruelle : quand les règles perturbent le sommeil

Des difficultés à s’endormir, des réveils nocturnes, voire des insomnies… pendant vos règles, ou la semaine les précédant ? Vous souffrez peut-être d’insomnie menstruelle. Comme son nom l’indique, ce phénomène n’augure rien de réjouissant… En effet, les menstruations peuvent perturber le sommeil des femmes. D’après une étude réalisée par la National Sleep Foundation, 23% d’entre elles ont un sommeil agité durant la semaine qui précède leurs règles et 30% pendant. Un phénomène à prendre au sérieux, tant il peut impacter le quotidien de ces femmes. 

Quand ces troubles interviennent avant les règles, on les attribue au syndrome prémenstruel. Il s’agit de symptômes physiques (douleurs mammaires, maux de tête…) et psychologiques (anxiété, irritabilité, humeur dépressive…) qui apparaissent sept à dix jours avant les règles. Généralement, ils s’arrêtent quand les règles commencent. Mais jusqu’à présent, les chercheurs n’ont pas réussi à identifier les raisons exactes pour lesquelles ce syndrome prémenstruel affecte le sommeil. Leur étude suggère toutefois trois pistes principales :

Tout d’abord, la modification du niveau d’hormones peut accentuer les difficultés à s’endormir. La qualité du sommeil est alors altérée chez les femmes atteintes de SPM.

Ces changements hormonaux peuvent aussi influer sur la température corporelle et donc « entraîner un sommeil fragmenté ».

Enfin, la variation d’hormones a un impact direct sur le niveau  de mélanine, une hormone essentielle à la régulation des habitudes du sommeil.

En attendant d’en savoir plus, les chercheurs recommandent de dormir à des horaires réguliers, de limiter sa consommation de café et de réduire un maximum le bruit et la lumière dans votre chambre.

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