Le Guide - Législatives 2024

Santé : les bons réflexes pour calmer une crise d’asthme

L’asthme est une maladie chronique qui touche des millions de personnes à travers le monde. Caractérisée par une inflammation des voies respiratoires, elle peut entraîner des crises soudaines et parfois sévères, nécessitant une intervention rapide, car savoir réagir rapidement en cas de crise peut faire toute la différence pour les patients et leurs proches.

Avant même de savoir comment réagir à une crise d’asthme, il est essentiel d’en reconnaître les signes avant-coureurs ou précurseurs. Il est, donc, crucial de savoir les identifier pour intervenir rapidement.

- Publicité -

L’asthme se caractérise par une inflammation des bronches, provoquant une contraction des parois bronchiques et une sécrétion de mucus épais. Ces phénomènes entraînent une obstruction partielle des voies respiratoires, rendant la respiration difficile. La crise d’asthme se manifeste généralement par une toux sèche ou rauque ; une respiration sifflante et rapide ; la sensation d’oppression thoracique ; une difficulté à parler ou à respirer profondément ; une rhinite et de l’anxiété.

Les crises nocturnes

Les crises nocturnes, souvent plus sévères, surviennent principalement entre 2h et 4h du matin. Ce phénomène est lié au cycle circadien, ce rythme biologique qui régule nos phases de sommeil et d’éveil. Ce cycle influence la gravité des symptômes chez les asthmatiques, rendant la nuit particulièrement éprouvante pour 75% d’entre eux.

Ces symptômes peuvent varier en intensité, mais il est important de ne pas les ignorer, car une intervention rapide peut prévenir une aggravation. Ainsi, dès l’apparition de ces signes, il est recommandé de se préparer à agir sans attendre.

Utiliser un inhalateur de secours

La première action à entreprendre en cas de crise d’asthme est l’utilisation d’un inhalateur de secours, généralement un bronchodilatateur à action rapide comme le salbutamol (Ventoline). Ce médicament agit en quelques minutes pour relâcher les muscles autour des voies respiratoires, facilitant ainsi la respiration. Il est conseillé d’inhaler deux bouffées dès les premiers symptômes, en attendant environ une minute entre chaque bouffée. Si les symptômes ne s’améliorent pas, il est possible de répéter l’opération toutes les 20 minutes jusqu’à ce que la respiration se stabilise. Il est, dès lors, crucial de toujours avoir son inhalateur à portée de main et de vérifier régulièrement sa date d’expiration. Aussi, pour les cas d’asthme sévère, des traitements plus avancés tels que les anticorps monoclonaux (comme l’omalizumab) peuvent être prescrits. Ces traitements ciblent des molécules spécifiques du système immunitaire pour réduire la fréquence et la sévérité des crises.

Adopter une posture facilitant la respiration

Une fois l’inhalateur utilisé, il est recommandé de s’asseoir dans une position confortable, légèrement penchée en avant, les mains posées sur les genoux. Appelée « position tripode »,  cette posture permet aux poumons de se déployer plus facilement, et aide ainsi à ouvrir les voies respiratoires et à réduire la pression sur la poitrine, rendant ainsi la respiration plus aisée. Il est conseillé d’éviter de s’allonger, car cela peut aggraver les symptômes.

Contrôler sa respiration

Garder son calme est primordial lors d’une crise d’asthme. Une technique efficace pour cela consiste à adopter une respiration contrôlée, en inspirant lentement par le nez et en expirant par la bouche, les lèvres pincées. Cette méthode aide à réguler le flux d’air et à réduire l’essoufflement. En se concentrant sur des respirations lentes et profondes, il est possible de calmer la crise plus rapidement.

Éviter les facteurs déclencheurs

Il est également important de s’éloigner des déclencheurs potentiels qui pourraient aggraver la crise. Parmi ceux-ci : la fumée de cigarette, la poussière, les pollens, les animaux domestiques et même certaines odeurs fortes comme les parfums ou les produits de nettoyage. Si la crise survient à l’extérieur, essayez de trouver un espace plus aéré ou retournez à l’intérieur si les allergènes sont présents à l’air libre.

Faire appel à des secours si nécessaire

Si, malgré l’utilisation de l’inhalateur et des techniques de respiration, la crise d’asthme ne s’atténue pas, ou si les symptômes s’aggravent, il est impératif de consulter un médecin ou de se rendre aux urgences sans attendre. Une crise d’asthme non maîtrisée peut rapidement devenir grave, nécessitant une intervention médicale d’urgence, telle que l’administration de corticostéroïdes ou d’autres bronchodilatateurs.

Remèdes naturels et complémentaires : qu’en est-il ?

Bien que les médicaments soient essentiels, certains remèdes naturels peuvent apporter un soulagement complémentaire. Par exemple, la caféine présente dans le café et le thé peut agir comme un bronchodilatateur léger, bien que son efficacité soit limitée comparée aux médicaments prescrits. L’eucalyptus, utilisé en inhalation, peut aider à dégager les voies respiratoires, mais il est essentiel de l’utiliser avec précaution, surtout chez les enfants.

L’aromathérapie, avec des huiles essentielles telles que la menthe poivrée ou le thym, est également citée pour ses propriétés bénéfiques sur les voies respiratoires, bien que les preuves scientifiques restent limitées.

Les médecines douces, comme l’acupuncture et l’homéopathie, sont parfois utilisées en complément des traitements classiques pour améliorer la qualité de vie des asthmatiques, mais elles ne doivent jamais remplacer les traitements prescrits par un médecin.

Prévention et suivi à long terme

Une crise d’asthme peut survenir à tout moment, mais avec les bons réflexes, il est possible de la calmer efficacement. Connaître les signes précurseurs, utiliser un inhalateur de secours, adopter une position adéquate et savoir quand consulter sont des étapes essentielles. Cependant, la prévention à long terme reste la meilleure arme contre les crises d’asthme, permettant de mener une vie active et sereine, malgré cette maladie chronique. Pour éviter la crise d’asthme, il est primordial de suivre rigoureusement son traitement. Les personnes asthmatiques doivent travailler avec leur médecin pour établir un plan d’action personnalisé, incluant des traitements de fond, souvent à base de corticostéroïdes inhalés, pour réduire l’inflammation des bronches et prévenir les crises. La gestion du stress par une activité physique régulière adaptée – notamment la pratique d’un sport d’endurance, avec un échauffement adéquat – et évoluer dans un environnement sain améliorent également les capacités respiratoires, étant des éléments clés pour réduire la fréquence des crises.

Une alimentation équilibrée, riche en antioxydants, peut contribuer à réduire l’inflammation. Aussi, l’utilisation d’un purificateur d’air à la maison peut réduire l’exposition aux allergènes et aux polluants. Enfin, mesurer fréquemment son souffle permet de surveiller l’évolution de la maladie et d’ajuster le traitement en conséquence.

HT

Syndrome du cou du texto : prévenir l’arthrose cervicale avec des gestes simples

L’ère numérique a transformé notre quotidien, mais elle a aussi apporté son lot de défis pour notre santé. Avec l’essor des tablettes, téléphones et ordinateurs, nous sommes devenus esclaves de nos écrans. Ces nouveaux outils, bien qu’indispensables, nous forcent souvent à adopter des postures nocives pour notre colonne vertébrale. Le phénomène, connu sous le nom de « syndrome du cou du texto », est en train de devenir une préoccupation majeure. Découvrez comment préserver vos cervicales et d’éviter les complications à long terme.

Saviez-vous que lire cet article sur un écran pourrait détériorer votre nuque ? Une étude révèle que nous passons en moyenne plus de 3h30 par jour penchés sur nos téléphones et tablettes. Cette position prolongée entraîne une flexion excessive du cou, une tendance à courber les épaules et un enroulement de la tête en avant. La tête représente environ 10% du poids total du corps. Lorsqu’elle est inclinée en avant, le cou doit supporter un poids disproportionné. Ce déséquilibre entraîne un stress important sur les disques vertébraux, favorisant les douleurs chroniques et les troubles dégénératifs à long terme. L’accumulation de ces tensions peut mener à des dégradations irréversibles de la colonne vertébrale, telle l’arthrose cervicale. Les douleurs chroniques peuvent alors devenir une réalité quotidienne si aucune mesure corrective n’est prise. Pour éviter les complications associées au syndrome du cou du texto, il est crucial d’adopter des habitudes saines. Parmi

Positionner votre appareil correctement

Tenez votre téléphone ou tablette à hauteur des yeux pour éviter de pencher la tête. Adoptez une position ergonomique qui aligne votre tête avec votre colonne vertébrale. Essayez de taper vos messages en tenant votre téléphone à la verticale, à hauteur des yeux. Cela peut sembler étrange au début, mais il s’agit d’une question d’habitude.  Utiliser un support pour vos appareils peut également aider à maintenir une posture correcte. Vous éviterez ainsi de solliciter excessivement votre nuque.

Choisir la commande vocale

Privilégiez les messages vocaux pour réduire la nécessité de pencher la tête en avant. Cela réduit le besoin de courber le cou, soulage la tension dans les épaules et le cou, et permet de garder les épaules détendues.

Faire des pauses régulières

Chaque heure, faites une pause de 1 à 2 minutes pour vous étirer et détendre vos muscles. Utilisez ce temps pour effectuer des exercices de relaxation du cou et des épaules. Essayez de reculer la tête plusieurs fois, de monter le menton vers le plafond. Regardez au loin, faites des rotations douces de la tête et des épaules, et redressez-vous pour relâcher les tensions accumulées.

Étirer les muscles sollicités

Incluez dans votre routine des exercices réguliers de renforcement du cou et du dos. Par exemple, étirez vos bras vers le haut en vous grandissant comme si vous essayiez de toucher une barre au-dessus de votre tête. Ou encore, faites des mouvements de rétraction des épaules peuvent aider à soulager les tensions dans les cervicales.

Privilégier l’utilisation de l’ordinateur

Lorsque vous devez travailler sur des tâches plus longues, utilisez un ordinateur placé à hauteur des yeux. Assurez-vous que vos coudes et avant-bras reposent à plat sur la surface de travail et  sont parallèles au sol. Évitez également de tenir votre téléphone entre votre oreille et votre épaule pendant les appels.

Rester hydraté

Une bonne hydratation est essentielle pour maintenir les muscles et les tissus en bonne santé. Assurez-vous de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour, surtout si vous passez beaucoup de temps sur vos appareils numériques. Une hydratation adéquate est essentielle pour aider à prévenir les douleurs cervicales, maintenir la souplesse des tissus musculaires et éviter les crampes.

Recourir à des professionnels, si nécessaire

Si vous ressentez des douleurs persistantes malgré ces mesures préventives, il est conseillé de consulter un spécialiste. L’intervention d’un ostéopathe ou d’un kinésithérapeute peut s’avérer bénéfique. Ces professionnels peuvent vous aider à corriger les mauvaises postures et à soulager les tensions musculaires. Leur expertise est précieuse pour traiter les troubles musculosquelettiques liés à une utilisation excessive des écrans.

En intégrant ces pratiques dans votre quotidien, vous pouvez significativement réduire le risque de développer des problèmes cervicaux liés à l’utilisation des écrans. Adoptez ces mesures préventives dès aujourd’hui pour préserver votre santé et votre confort à long terme.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -