Le boa de l’île Ronde est une espèce endémique et l’unique serpent de Maurice. Deux mille de ces reptiles se trouvent sur cette île interdite au public. Ils y cohabitent avec d’autres espèces endémiques et indigènes tels que les scinques de Telfair et certaines espèces de geckos. Ce serpent de Maurice fait actuellement l’objet d’un projet qui aidera les scientifiques à mieux le connaître et à l’aider à assurer sa survie.
Des serpents sur une île retirée et interdite d’accès. Digne d’un film d’horreur, direz-vous. Sur l’île Ronde, au nord du pays, on trouve environ deux mille boas, qui portent le nom de l’île puisque c’est le seul endroit au monde où ils vivent. Les boas de l’île Ronde sont des reptiles nocturnes qui ne sont pas venimeux. Le plus long spécimen qu’on a pu mesurer fait 1m50. Les femelles sont plus grandes et l’espèce a une durée de vie d’une trentaine d’années.
Ce reptile longiligne, qui suscite souvent la peur chez l’être humain, est partie prenante de son écosystème, qu’il partage avec d’autres reptiles endémiques, tels les scinques de Telfair. Ces derniers partagent le même territoire et font partie d’une chaîne alimentaire assez particulière. “Les bébés boas sont la proie des scinques de Telfair et ces derniers sont des proies pour les boas adultes. C’est pour cela que, dès leur éclosion, les boas s’empressent de grimper aux arbres pour se mettre à l’abri. C’est un écosystème qui se régule tout seul”, explique Aurélie Hector, de la Mauritian Wildlife Foundation (MWF) et Senior Warden sur l’île Ronde. Sachez également que le boa de l’île Ronde se nourrit de geckos endémiques et de petits oiseaux qu’il trouve sur son territoire.
REPTILES : L’île Ronde, dernier refuge du boa endémique
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