On imagine mal la richesse du paysage qui se dévoile à côté de la route de Wolmar. Tout juste après la plage de Flic-en-Flac, Quick Wit Ltée propose aux visiteurs une vraie escapade sauvage dans cette riche forêt qui rappelle les savanes africaines. La visite se fait à pied, en 4×4 ou en quad bike. Une expérience unique à bien des égards.
L’écriteau qui accueille les visiteurs à l’entrée du parcours donne le ton de ce que sera la balade. “Il était une fois une ferme dans l’ouest”, lit-on sur le panneau en bois rustique surmonté de deux grands bois de cerfs. Derrière, le sentier de sable qui serpente à travers le vaste terrain recouvert d’herbes dorées plonge ceux qui franchissent le lourd portail vert dans une ambiance de Far West. Pas de mustang pour les apprentis Buffalo Bill, mais la monture n’en est pas moins fière. Même si les dénivelés du sentier sont parfois rudes, la bête sait rester stable en presque toutes les circonstances. Son puissant moteur et ses pneus tout-terrain lui permettent de se jouer des obstacles.
Pour arriver à une parfaite symbiose entre l’homme et la machine, chaque sortie débute par un trajet d’initiation. Warren Madron, guide et responsable des activités en plein air, prend le temps d’expliquer le fonctionnement du quad bike aux visiteurs. L’activité s’adresse donc également à ceux qui n’ont aucune expérience dans ce domaine.
Savane.
La bête domptée, la balade peut commencer à travers cette plaine qui rappelle surtout les images que l’on a de la savane africaine. Asséchés par les eucalyptus et les bois noirs de France qui y avaient été plantés il y a quelques décennies, les marécages de Wolmar ont pris des allures inattendues. Plusieurs variétés d’arbres confèrent un cachet unique à ce paysage sauvage qui sert d’abri à différentes espèces d’animaux et d’oiseaux.
Il y a ici six sources naturelles. Dans la principale rivière qui coule en parallèle avec la première partie du sentier, l’on peut observer des poissons colorés, surveillés de près par des oiseaux migrateurs qui y font escale en ce moment. On y trouve parfois des canards sauvages et bien d’autres espèces, contribuant à la richesse de ces lieux qui accueillent aussi des oiseaux endémiques.
Plus loin, on admirera le vol des grands Cateaux verts et un somptueux ballet de chauves-souris dérangées dans les grands arbres où elles nichent. La riche flore des lieux offre abri et nourriture aux oiseaux. Les veinards pourront aussi admirer des crécerelles, des pigeons des mares et d’autres variétés qui vivent ici à l’état sauvage.
Cerfs.
Au détour d’un sentier, Warren Madron arrête le moteur de son quad et met pied à terre. À quelques mètres à peine, un troupeau de cerfs s’est réuni à l’ombre d’un des grands arbres autour d’une mangeoire. Ce sont les mâles qui mangent. “Entre-temps, les biches montent la garde. Elles ne pourront manger que lorsque les mâles auront terminé. C’est la règle du troupeau”, explique Warren Madron. En contact quotidien avec les quelque 8,000 cerfs qui y vivent, le guide a fini par comprendre leurs habitudes et leurs comportements. Cela lui permet de mieux partager ses connaissances avec les visiteurs. On apprend ainsi à identifier les différentes catégories de cerfs selon leur classement par les spécialistes de la chasse. Durant la saison, le chassé de Wolmar est l’un des plus intéressants du pays, les chasseurs y trouvant aussi des sangliers (dont la population avoisinerait le millier), de même que des lièvres.
Tableau.
Tout cela compose un beau tableau qui se laisse admirer durant la balade. Le sentier ne demande pas beaucoup de vigilance et permet au visiteur de prendre le temps d’observer le paysage alentour. La promenade devient une vraie évasion pour qui veut prendre le temps de s’immerger dans cet espace sauvage. Le sentier utilisé a été dessiné dans le respect du terrain, de la faune et de la flore. “Nous avons voulu donner la possibilité à nos clients d’apprécier la nature mauricienne telle qu’elle est.”
Nouvelle halte, cette fois à l’ombre d’un des plus grands bois noirs de France de cette forêt. L’air y est paisible et frais. L’occasion pour Warren Madron de faire admirer un grand corail. La mer est pourtant à près d’un kilomètre. Ceux qui se sont penchés sur cette anomalie ont estimé que ce corail s’y trouvait avant que Maurice ne sorte des eaux. Plus loin, c’est le parfum d’une espèce d’eucalyptus aux senteurs de citron qui provoque une autre surprise. La balade se poursuit ainsi jusqu’aux hauteurs qui surplombent la baie de Tamarin.
Accueil.
En sus de la sortie en quad bike, les visiteurs peuvent effectuer des randonnées à pied ou dans des véhicules 4×4. Depuis quelque temps, Quick Wit Ltée propose aussi des activités de team building aux entreprises. Des réceptions et des fêtes y sont aussi organisées. Les éventuels clients ont le choix entre le cadre convivial du Campement du Chasseur ou celui plus exotique du Banian, une plate-forme installée au milieu des troncs et des lianes des grands banians.
Selon la formule choisie, la balade peut durer jusqu’à trois heures, avec des haltes à différents endroits pour mieux apprécier la richesse des lieux. Le guide s’adapte aux attentes des visiteurs. Les informations sont disponibles à travers les numéros suivants : 492-3198, 713-7997 et 453-9226. Courriel : wolmar@orange.mu.
(RE)DÉCOUVRIR MAURICE: Escapade sauvage
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