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Recherches et sciences : cinq conseils pour gérer des enfants pourris-gâtés

Cette semaine, Week-End vous propose un article publié sur le site d’information slate.fr autour du chiffre 5. Il s’adresse aux parents qui ont des difficultés à gérer leurs enfants-rois, faisant souvent montre d’un certain égocentrisme. En cette période de fin d’année, avec des enfants en vacances, ces conseils ne seront sans doute pas de refus. Bonne lecture.

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Votre enfant vous en fait voir de toutes les couleurs? Gâté, il pense et agit comme si le monde tournait autour de lui. Habitué à obtenir ce qu’il veut au moment où il le veut, s’il ne l’obtient pas il fera une crise jusqu’à ce que ce soit le cas.

«Un enfant gâté s’attendra à ce que vous fassiez les tâches ménagères à sa place ou à ce que vous le récompensiez inutilement, par exemple en lui donnant plus d’argent de poche car il a fait ses devoirs», expose la coach en parentalité Amy McCready au HuffPost. Elle ajoute que «ces enfants croient que les règles ne s’appliquent pas à eux et ne font que rarement preuve de gratitude.»

Mais comment mettre fin au règne de l’enfant roi si ce dernier s’est emparé de notre maison? Traci Baxley, elle aussi coach en parentalité, note que «le problème se trouve souvent davantage dans l’approche des parents, qui se répercute sur le comportement des enfants.» La bonne nouvelle, selon elle? «Aucun enfant ne naît “gâté”, c’est un comportement qui s’apprend.»

Premier conseil : encouragez votre enfant à être autonome. «Ne faites pas à la place de votre enfant ce qu’il est en capacité de faire lui-même. Et pour les choses qu’il ne sait pas encore faire, encouragez-le et donnez-lui l’exemple», recommande Alicia Pressman, animatrice du podcast Raising Good Humans. Cela fonctionne pour un bon nombre de tâches du quotidien, comme s’habiller, mettre ses chaussures, ou préparer son goûter.

Deuxième conseil, apprenez à dire « non » même si vous détestez le dire à votre enfant, «il veut et a besoin de limites cohérentes», indique Traci Baxley, avant de mettre en garde: «Ils se rebifferont forcément un jour, mais s’ils ne sont pas habitués à des limites imposées par leurs parents, la rébellion sera d’autant plus intense.» S’ils répondent à votre refus par une crise, plutôt que de récompenser un comportement négatif, essayez de parler de leurs sentiments. «Commencez la phrase en disant: “je sais que le fait de ne pas être autorisé à passer la nuit avec tes amis te met en colère”», poursuit la coach Baxley.

Troisième conseil
: fini les récompenses quotidiennes. Amy McCready alerte que «récompenser vos enfants avec de l’argent, des friandises ou des jouets pour les motiver à faire leurs devoirs ou à se brosser les dents peut fonctionner sur le moment, mais dans la vraie vie, les récompenses pour les tâches de base sont rares, voire inexistantes, il vaut donc mieux ne pas s’y habituer.»

Quatrième conseil
: laissez votre enfant réparer seul son erreur. Lorsque leur enfant fait une erreur, les parents ont tendance à se précipiter pour réparer les choses et sauver la situation. Pourtant, c’est plutôt une bonne chose de laisser les enfants apprendre de leurs échecs en subissant les conséquences de leurs actes. «Si votre enfant n’a pas obtenu le rôle qu’il voulait dans une pièce de théâtre, soutenez-le dans son chagrin, mais ne proposez pas pour autant d’aller parler au professeur pour tenter de changer la situation», explique Alicia Pressman, avant de compléter que «s’il oublie de faire ses devoirs, plutôt que de lui trouver des excuses auprès de l’enseignant, laissez-le en assumer seul les conséquences.»

Et cinquième et dernier conseil
: sortez votre enfant de l’égocentrisme. Les enfants gâtés pensent bien souvent que le monde tourne autour de leur petit nombril. Pour leur montrer que c’est loin d’être le cas, vous pouvez leur demander de contribuer aux tâches ménagères, ou leur proposer de participer à des actions bénévoles. Traci Baxley glisse dans un sourire: «Lorsque nous faisons de bonnes actions, un sentiment de joie nous envahit. Avec le temps, ces habitudes de gentillesse deviendront des comportements acquis chez nos enfants.»

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