Le farata trascende les barrières du temps
À Maurice on aime bien saucer les plats et c’est bien parce que nous mangeons beaucoup de faratas (ou des rotis, doll puris, ti puris…) depuis toujours. Demandez à un Mauricien d’énumérer ses plats préférés et il citera certainement une de ces délicieuses galettes salées à un moment. Tout ça pour dire que le farata est un élément incontournable de notre cuisine mauricienne locale.
UNE GALETTE 100 % MAURICIENNE
Aujourd’hui, nous allons nous attarder sur les faratas. Ils s’invitent chez les Mauriciens pour toutes les occasions et même quand il n’y a pas d’occasion. Pour les étrangers et novices de la culture mauricienne qui nous suivent, le farata est une sorte de flat bread, qui peut ressembler à un naan visuellement, mais qui n’a pas du tout le même goût ni la même texture.
LE FARATA EST ANCRÉ DANS NOS TRADITIONS
Généralement, on le mange avec des currys en tout genre, végétariens ou pas, masala, rougaille, vindaye, chatini… Bref, il n’y a rien qu’on ne peut pas manger avec des faratas. Et pour de nombreuses personnes, le farata de la veille a un goût encore plus spécial. On l’accompagne d’une noisette de beurre et on le déguste au petit déjeuner ou au goûter… C’est une tradition qui s’est transmise de génération en génération et qui heureusement existe encore aujourd’hui.
Une histoire de famille
Maintenant, c’est l’heure de la recette ! Chaque famille a la sienne et c’est ce qui rend ce mets encore plus particulier. Voici donc une recette du fameux farata maison.
250 g de farine
Sel
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2 – Ajouter l’eau tiède et pétrir jusqu’à l’obtention d’une boule de pâte.
[Si la pâte est collante, ajouter un peu de farine. Si elle est trop sèche, ajouter un peu d’eau. Laisser reposer 15 minutes sous un torchon.]
3 – Former des boules avec la pâte et les étaler une à une avec un rouleau à pâtisserie.
4 –Prendre une boule de pâte et huiler légèrement la surface.
5 – Plier en trois verticalement, en huilant les parties sèches révélées lors du pliage.
De la même façon, replier en trois horizontalement.
6 – On obtient au final un carré de pâte épaisse et feuilletée. L’enrober de farine et réserver.
7 – Procéder de même avec les autres boules de pâte.
8 – Étaler chaque carré de pâte au rouleau à pâtisserie, jusqu’à obtenir des galettes de 2 à 3 mm d’épaisseur.
9 – Les faire revenir des deux côtés dans une poêle (tawa), en huilant les 2 faces.
10 – Cela permet au roti de gonfler dans la poêle, ce qui est la preuve qu’il est réussi !
Source : Tasting.mu