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PHILATÉLIE : Erreur et rareté, le cas des Mauritius Post Office

L’exposition qui se tint elle aussi à Berlin, au Musée des Télécommunications, ex-Reichspost Museum, plus vieux, et premier musée philatélique du monde, permit de réunir 18 des 27 timbres Mauritius Post Office existant aujourd’hui… Autant dire une gageure ! L’Ile Maurice ne fut pas en reste, d’abord par sa participation et le prêt de nos deux fameux timbres originaux, ensuite par le fait que le lieu d’origine de la fabrication de ces deux timbres fut constamment à l’honneur durant l’évènement…
Ces timbres, qui ne sont pas les plus rares, reviennent régulièrement sur le marché mondial, ce qui n’est pas le cas des timbres uniques sortis du marché depuis longtemps… Lorsqu’un Mauritius Post Office est en vente, c’est un affolement général, une véritable effervescence qui naît subitement et s’empare de l’univers de la philatélie. Le Guyana Magenta vendu l’année passée a atteint la somme colossale de 9.4 millions de dollars… Pour 2cm2 tout au plus, cela fait cher… Les deux timbres du Blue Penny Museum furent acquis en 1993 par un véritable consortium de 16 entreprises mauriciennes regroupées pour l’occasion autour de la Mauritius Commercial Bank et Yvan Lagesse lors d’une vente euphorique et mémorable à Zürich en Suisse. Ces deux timbres mauriciens font donc l’objet de toutes les convoitises…
L’année 2015 n’aura pas manqué de rebondissements en matière de Mauritius Post Office, puisque la très fameuse plaque de cuivre gravée par Joseph Osmond Barnard fut retrouvée inopinément après cinquante années de disparition dans la succession de Maurice Burrus, riche propriétaire alsacien d’une fabrique de tabac, milliardaire qui avait, à son époque, accumulé l’une des plus riches collections de timbres au monde… Cette plaque de cuivre, objet mythique entre tous, qui demeure un mystère aujourd’hui, ne sachant pas retrouver comment Barnard s’y prit pour que les timbres bleus et rouges fussent imprimés avec la même qualité quant au résultat. Cet objet, reluqué par tous les plus riches collectionneurs du monde, sera-t-il mis en vente prochainement ? Il fut exposé à Singapour l’an passé et s’il nous était permis, nous ne saurions trop suggérer que ce bijou puisse un jour être exposé à Maurice, pourquoi pas au Blue Penny Museum… Et pourquoi pas, acquis par un nouveau consortium public/privé permettant le retour à Maurice d’un objet célèbre dans le monde entier ! A bon entendeur !
Pourquoi une telle popularité ?
La philatélie est certainement l’une des activités humaines les plus populaires au monde. Il y a plus de philatélistes que de joueurs de football amateurs sur notre planète. Il n’existe pas de nation qui n’ait émis des timbres par le passé. Il s’agit même d’une des premières prérogatives régaliennes que tout Etat qui se respecte vise symboliquement à s’arroger dès sa naissance. Dans un seul pays, la Chine populaire, il existe plus de 40 millions de collectionneurs amateurs de timbres-poste. Vous qui lisez cet article, n’avez-vous pas connu, au sein de votre propre famille, au moins un philatéliste ? Collectionner les timbres est l’activité la plus facile qui soit. Prélever les timbres du courrier, les sélectionner, les traiter, les classer, les présenter, les montrer, les échanger… autant d’activités fondamentales de socialisation et qui, si l’on comprend que la philatélie fut, en général, l’objet d’une transmission transgénérationnelle, permit une foule d’apprentissages induits, qui présentent un caractère universel et pédagogique. Le modeste album réalisé et pieusement conservé, constitua dans bien des cas, l’unique livre écrit et partagé, la fierté d’une vie et, bien souvent, d’une enfance retrouvée. Collectionner des timbres est ainsi l’activité la plus populaire et la plus répandue qui soit concevable.
Internet, loin de diminuer l’attrait généralisé pour les timbres, a rendu à ceux-ci leur stricte valeur de collection et leur attrait esthétique, réduisant considérablement son usage, mais favorisant les contacts entre timbrophiles et transcendant les frontières.
Tout en insistant sur le côté viscéralement populaire de la philatélie, comment ne pas être également frappé par l’extrême rareté de certains timbres et le minuscule sérail des collectionneurs de raretés proprement inaccessibles. Tout en n’étant qu’amateur chevronné, qui ne connaît pas, ainsi, ces exceptions que sont le Bordeaux Cover ou les deux fameux Blue et Red Mauritius Post-Office ?
A l’autre extrême, au sommet de la pyramide, des légendes se construisent, des huis clos privés et réservés à l’élite des collectionneurs, des scenarii d’acquisitions rocambolesques ou miraculeux, des détails infimes patiemment détectés à la loupe, qui bâtissent une histoire infinie et romanesque de joyaux dans un univers pourtant à la base, si populaire. Un rêve se construit, un monde spécifique de collectionneur vivant sa passion intensément et avec dévotion. Entrouvrir le sérail en question, c’est basculer vers une passion où l’irrationalité a aussi sa place.
En 1846, l’Ordinance No. 13, régissant les tarifs postaux dans l’île Maurice fut promulguée. Le 21 septembre 1847, l’île émit deux timbres-poste, gravés et imprimés à Port-Louis par Joseph Osmond Barnard. Il y avait cinq cents timbres One Penny rouge vermillon et cinq cents Two Pence bleu. Seuls quinze exemplaires des premiers (dont deux non utilisés) et douze des seconds (incluant quatre non utilisés) ont survécu à l’épreuve du temps. Deux des timbres jamais utilisés, rentrés au bercail grâce à la vente de 1993 chez D. Feldman et à la constitution d’un consortium de 16 entreprises mauriciennes regroupées autour de la Mauritius Commercial Bank, sont fièrement exposés ensemble au Blue Penny Museum à Port-Louis, Ile Maurice.
Les deux Mauritius Post-Office, bleu et rouge, sont une merveilleuse et fascinante légende. Les montants concernés par chacune des ventes sont, à chaque fois, tellement gigantesques, que le profane se demandera toujours pourquoi et comment une telle valeur a pu être adjugée à une si petite vignette ? Il est vrai qu’en poids comme en surface, même le Koï Noor n’a qu’à bien se tenir…
Pourquoi une telle valeur ?
Evidemment, la première raison objective d’une telle valeur, qui nous vient aussitôt à l’esprit, réside dans la simple loi de l’offre et la demande : beaucoup d’acheteurs, peu d’élus. Le degré de fascination pour ces timbres est tel, qu’ils constituent en quelque sorte, l’aboutissement obligé du parcours d’un philatéliste argenté, l’apogée d’une collection émérite entreprise de longue date et parfois sur plusieurs générations, le point d’orgue des plus belles pièces et des plus exceptionnelles raretés.
Cependant, en admettant que la seule loi de l’Offre et de la Demande suffise à en expliquer l’immense valeur, resterait alors, à éclaircir la raison fondamentale de cette rareté elle-même…
Ce qui ferait la rareté d’un timbre, c’est paradoxalement, son caractère propre, son exceptionnalité, son unicité. Plus son caractère unique sera reconnu et démontré, plus il pourra prétendre à se rapprocher de la notion d’oeuvre d’Art et plus son aura sera immense. C’est en 1931 que le philosophe Walter Benjamin introduit le terme d’«aura» dans son essai « Petite histoire de la photographie », suivi en 1936 de « L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique », cela pour caractériser à ses yeux, la spécificité de l’oeuvre d’Art qui est unique, liée à un endroit précis et qui s’inscrit dans l’Histoire. Pour lui, la reproductibilité technique a pour conséquence, la perte de l’aura. Il insiste sur le fait que la valeur de l’objet d’art plastique en Occident est étroitement liée au caractère unique de l’original, lui conférant une forme d’autorité. Benjamin parle d’«autorité de la chose», d’«aura», cette dernière étant désormais étroitement associée à l’artiste.
Le timbre-poste, au premier abord, simple objet usuel, vignette de tarification payée en amont d’une prestation postale, reproduit par définition à un très grand nombre d’exemplaires, s’apparente à la photographie telle que la décrit W. Benjamin et s’inscrit en opposition à la notion même d’oeuvre d’Art, ne possédant en cela aucune aura. Sauf que, par le biais de l’Histoire et de la philatélie, la connaissance de l’auteur, Joseph Osmond Barnard, sa signature, le très faible tirage (500 exemplaires) et le nombre d’exemplaires existants, ont eu tôt fait, dans les cas des Blue et Red Vermilion Mauritius Post Office, de leur rétablir l’aura et l’autorité de la chose unique. D’ailleurs, pour les spécialistes, chaque exemplaire des Post Office a été isolé et, dans chaque cas, des spécificités liées à l’encrage, l’ordre du timbre dans les tirages, la vitesse du pressage manuel… leur a conféré un statut d’objet unique parfaitement répertorié. Au contraire, cette spécificité même, n’étant qu’affaire de spécialistes, n’a fait qu’en augmenter l’aura.
Dans ce cadre, une simple erreur sur un timbre ancien suffirait à lui procurer un caractère suffisamment exceptionnel, pour permettre de l’isoler de la masse dont il serait pourtant issu. S’il était concevable que ce timbre constituât lui-même et, à lui seul, une erreur, nul doute que sa rareté, décuplée soudainement, suffirait à en faire une authentique pièce de musée. C’est ainsi que les timbres non émis, ceux retirés de la vente pour diverses raisons anecdotiques, les variétés imprévues telle celle du fameux timbre américain Inverted Jenny de 1918, avec son aéroplane à l’envers, ou encore cette autre variété inattendue et unique, connue à un seul exemplaire, ayant donné lieu au célèbre Tre Skilling suédois de 1855, imprimé jaune au lieu de vert.
A ce titre, l’histoire des Post Office est éclairante, car elle s’avère révélatrice de l’importance de la notion d’erreur en philatélie comme en Art. C’est parce qu’il est impossible de résoudre l’énigme du sourire de Mona Lisa, que la Joconde est sans doute tant adulée. C’est aussi parce que le nombre de Vermeer de Delft est très restreint, que l’oeuvre de ce dernier se revêt d’une aura supplémentaire.
Les deux timbres de Joseph Osmond Barnard, imprimés en 1847, sont signés par deux lettres autographes gravées à même le cou de la Reine Victoria, ce qui apparente immédiatement ces deux oeuvres à de l’Art au même titre que n’importe quelle gravure. Le caractère quasi unique de ces deux timbres, deux Post-Office red vermilion one penny non oblitérés et quatre bleu two pence non oblitérés à travers le monde, rend leur possession quasi impossible, car, aux simples collectionneurs passionnés et fortunés, peuvent légitimement s’ajouter les institutions financières ou les organismes de placement, voire les Etats. La demande devient ainsi exorbitante, alors que l’offre, à ce jour, a de fortes chances de demeurer identique, la probabilité de retrouver un nouveau timbre non oblitéré, bien qu’admirablement évoquée par Theresa Rebeck dans son oeuvre théâtrale Mauritius, est en fait quasi nulle.
D’où l’idée d’erreur, qui survint assez vite pour en justifier la rareté : le tirage d’origine fut de 500 exemplaires et ne fut jamais renouvelé par la suite, engendrant de ce fait un épais mystère, l’énigme insoluble de la justification d’une seconde version, quand la première s’avérait si parfaite…
L’erreur sémantique
L’auteur de la construction de cette mystification fut Georges Brunel, qui, dans son ouvrage « Les Timbres-Poste de l’Ile Maurice », émissions de 1847 à 1898, paru en 1928, s’employa à la construction de la justification de cette rareté par la notion d’erreur. Le passage principal de la narration de cette légende construite de toute pièce est contenu au sein du chapitre II intitulé « Histoire d’une erreur » : «
« Il se met à l’oeuvre et enfin, pour un bijoutier, on ne peut trop rien dire de la gravure, c’était en somme acceptable. La tête a été soignée, il a inscrit en haut, en caractères gras, Postage, la valeur en bas de la vignette, Mauritius, sur le côté droit (gauche sur la plaque), il ne lui reste plus qu’un côté à graver et enfin, le travail sera achevé, mais soudain, le voilà frappé d’amnésie, c’est en vain qu’il cherche son croquis, qu’il fait appel à sa mémoire, impossible de se rappeler les mots fatidiques à graver ! Il prend un parti héroïque et, sachant bien qu’il se fera rabrouer énergiquement, il va néanmoins trouver le postmaster Brownrigg, pour lui demander de lui rafraîchir la mémoire. Il arrive bientôt devant le bureau de poste et, au moment d’entrer, il voit s’étaler devant ses yeux les mots : Post Office ! Il croit se souvenir que ce sont ces mots qu’il fallait graver ; tout heureux de l’aubaine, il se frotte les mains, fait demi-tour et, tout de go, se remet au travail et termine enfin la gravure des fameuses vignettes et commet ainsi l’erreur la plus colossale et la plus célèbre de toute la Philatélie. (…) — Triple sot, ne put s’empêcher de dire le haut commissaire du gouvernement de Sa Majesté britannique, quand il lut sur les vignettes bureau de poste au lieu de port payé !
Que faire ? Que faire ? Assurément cela ne valait pas la peine de faire sauter l’île, il valait mieux faire sauter les habitants et c’est à ce dernier parti que se résolut le gouverneur, car, justement, il allait donner sa réception annuelle. Il employa la plus grande partie du tirage pour affranchir les cartes d’invitation. »
Après 1928 et la parution de la thèse de Brunel, ils furent nombreux, côté anglais, à se satisfaire de la version et lui emboîtèrent aussitôt le pas : L.N. et M. Williams dans « Famous Stamps 7, Londres, 1940. John W. Nicklin, dans « Fabulous Stamps », paru à New York en 1945, va jusqu’à affirmer qu’il existait des instructions en faveur du «Post Paid», dont Barnard ne tint aucun compte. En 1947, Michael Harrison dans Post Office Mauritius -1847, Londres, etc.
Pour quelle raison, Georges Brunel, expert émérite, a-t-il décidé d’inventer, de romancer la réalité ? Tout simplement parce que, confronté à une énigme, et même si son raisonnement peut aujourd’hui nous paraître enfantin, il fut tout de même le premier à tenter d’en élucider le mystère. En effet, après un tirage aussi confidentiel et aussi limité dans le temps, quelle explication trouver à la nécessité d’un retirage dès 1848, d’une autre série de timbres, dont le seul changement visible réside dans le remplacement du fameux Post Office par le plus prosaïque Post Paid ?
Post Office, pour Brunel, ne pouvait se justifier que par une erreur intrinsèque. Le seul changement apparent étant Post Paid, largement repris par la suite, la seule explication plausible pour lui, la seule, du moins, à même de pouvoir expliquer la précédente version Post Office, était de considérer cette dernière comme une vulgaire erreur, ce qui offrait une explication générale et plausible à sa rareté.
Seulement voilà, Alfred S. de Pitray et Peter Ibbotson, philatélistes eux aussi et passionnés par la légende des Post Office, ont pu prouver depuis sans peine, que Post Office était sémantiquement comme orthographiquement tout à fait correct. Quoi de plus logique pour une institution qui prend la responsabilité d’un envoi, que de signaler sa prise en charge par l’inscription Post Office, signifiant par là que l’objet, lettre ou colis, est bien passé par son sein. Le Dr. Adolphe et M.R. d’Unienville dans leur article du numéro de décembre 1974 du London Philatelist remarquent judicieusement : « Il est très probable que Barnard a utilisé « Post Office » parce que c’était et c’est toujours la dénomination légale du département du Gouvernement concerné. » Plusieurs faits indéniables attesteraient en effet de cette logique parfaitement justifiée :
1- Avant l’usage des timbres-poste, des tampons comprenant la mention Post Office furent déjà utilisés à Maurice.
2- Certains timbres américains comprennent également la mention Post Office, sans que personne n’ait trouvé à y redire, dont le tout premier, édité en 1847, parfaitement contemporain des timbres émis à Maurice et représentant Benjamin Franklin.
Du coup, la version romancée de Brunel ne se justifie guère. De plus, l’exemple du Black Penny anglais, qui devait servir de modèle à Barnard, ne comporte pas de mention sur les côtés…, ce qui laissait au graveur mauricien d’adoption toute latitude pour écrire ce qu’il souhaitait sur les deux côtés verticaux de son timbre.
La seconde raison donnée pour expliquer la rapidité du retirage de 1848, réside dans le fait que la première version de Barnard ne comprenait que deux gravures seulement, réalisées sur un même cuivre… D’où un tirage long et fastidieux.
C’est d’ailleurs la seule et unique raison valable qui appert à la lecture de la lettre de J. Stuart Brownrigg, Receveur des Postes, à G. F. Dick, Secrétaire Colonial de l’Ile Maurice, lettre retranscrite par J.B. Moëns dans son ouvrage (Les timbres de Maurice, 1878, Bruxelles). Le Receveur y évoque la grogne du public concernant le retard pris dans l’émission des timbres… mécontentement qui n’aurait pas eu lieu si « j’avais été autorisé à utiliser, en attendant, les plaques originales, la seule objection faite, comme je le comprends, était que, comme il n’y avait qu’une seule gravure de chaque vignette, trop de temps se serait écoulé pour l’impression d’un nombre relativement élevé ».
Au cas où la raison du retrait eût résidé dans le fait d’une erreur, nul doute que Brownrigg n’aurait sans doute pas écrit « la seule objection…»
La seconde série de la seconde gravure Post Paid comprenait douze exemplaires à la fois sur le même cuivre, réduisant considérablement le temps de tirage… Voilà qui eut amplement suffi à justifier et expliquer la nécessité d’une nouvelle gravure et l’abandon de la plaque des deux Post Office…
Oui, mais quid alors du changement concomitant de Post Office en Post Paid ?
Nous voilà rendus au point de départ… Mentionnons, ici, les remarques d’Alfred S. de Pitray (in « Le Post Office » de Maurice et sa légende, Curepipe, 1975), qui, tout en prouvant l’absence d’assise de la version de Brunel, n’en avoue pas moins demeurer sur sa faim : « Comment, une fois encore, ne pas rester perplexe et se poser mille questions devant la mutation rapide et troublante, en l’espace de huit mois, de Post Office en Post Paid ? Pour quelle raison fut opéré ce changement ? Que ce soit pour la première version ou la seconde, il n’existe hélas aucune trace écrite des instructions du Receveur des Postes colonial, M. Brownrigg ou de celles plus hypothétiques du Gouverneur concernant les deux timbres. Ce manque de directives écrites ouvrait la voie à toutes les hypothèses, dont celle de Brunel. »
Des erreurs, tout le monde en fait… et en fait de bourde philatélique, la plus grave mystification ne serait-elle pas celle qui fait dire aux anglophones et francophones, « le Blue Penny », cela pour désigner un timbre, certes bleu, mais où figure justement en toutes lettres, la mention « Two Pence è… Le Red Penny, certes, mais alors dans ce cas… le Two Pence Blue, ou alors mieux encore, le Blue Mauritius, comme disent les Allemands… cela manque peut-être de précision…, mais s’avère au moins exact.
(à suivre)

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