Mystic Festivals : une annulation, deux camps

L’annulation du Mystik Festival, survenue trois jours avant sa tenue, a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux.

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Les commentaires postés en ligne révèlent une profonde division de l’opinion publique. Les réactions oscillent entre soutien inconditionnel à la décision des autorités et critiques acerbes contre celle-ci.

Au cœur des débats, le conflit israélo-palestinien et le risque de génocide à Gaza perpétré par Israël. En ce sens, de nombreux internautes de mêmes que des co-signataires d’une tribune ont exprimé leur opposition à la venue d’artistes israéliens à Maurice, qu’ils accusent de soutenir le gouvernement de Netanyahu.

Pour eux, l’annulation de l’événement constitue une victoire; une façon de marquer leur solidarité envers le peuple palestinien en s’opposant à une « complicité potentielle au génocide ».

En parallèle, d’autres voix se sont élevées pour dénoncer cette décision qu’elles jugent arbitraire et liberticide. Ces dernières mettent en avant le droit à la culture, à la liberté d’expression et s’inquiètent des conséquences économiques de cette annulation pour les organisateurs du festival. Certains ont invoqué les valeurs nationales et l’attachement à l’identité mauricienne pour justifier leur position.

Rappelons que le festival, annoncé ce samedi 7 décembre au Maritim Resort & Spa à Balaclava, a été annulé. Dans une correspondance officielle adressée à l’organisateur de l’événement, Pratyush Nobeen, et ce, trois jours avant l’événement, le bureau du Commissaire de police a justifié cette décision en évoquant des risques à la « sécurité publique et l’ordre public ».

À noter que plusieurs associations syndicales et le Centre Documentation sur l’Islam (CDI) ont exprimé publiquement leur désapprobation concernant la tenue de ce concert ou devaient monter sur scène le duo Vini Vici et Omiki, des artistes israéliens.

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