« C’est la seule fois que vous entendrez cette osmose cosmique. Apre, pa pou ena ankor ». La formation choisie pour transposer le blues d’Eric Triton en jazz devrait offrir une expérience unique mercredi 26 au Caudan Arts Centre, à 20h. Comme le clarifie le bluesman, certainement que les musiciens se rejoindront sur d’autres projets, ou partageront les mêmes scènes. Cependant, le présent projet clôturera avec la fin des Gran Konser de cette huitième édition de Mama Jaz.
Le batteur Christophe Bertin, le pianiste Belingo Faro, le bassiste Ashley Speville et le trompettiste Philippe Thomas assureront ce voyage vers l’Osmoz Kosmik. Une mama kreasion, avait qualifié le directeur général du festival annuel, Gavin Poonoosamy, à la présentation de cette édition de 2023, axée autour du thème viv larmoni.
Le dernier Gran Konser – après le duo Rouhangeze/Tomasz Bura, le Gran Bekar de Luc Joly, et la Poetic Solo Piano de Hanbin Lee – amorcera une descente vers les oeuvres d’Eric Triton. Qui seront repensées selon un esprit jazz. « C’est Gavin qui a procédé au choix des musiciens », précise Eric Triton à Le–Mauricien. Pour lui, l’osmose revient à harmoniser les univers emmenés par chacun des musiciens, qui présentent des styles différents. L’aspect cosmique, précise l’interprète de L’Unité, « c’est cette touche de jazz« .
La technicité et la liberté du jazz épouseront ainsi les émotions du blues et les états d’âme charriés par ce style. Les répétitions pour peaufiner ce mélange constituent des jours d’apprentissage, confie Eric Triton, qui s’affirme entouré de musiciens d’exception.