“Les choses sont peut-être très compliquées en ce moment, mais nous avons espoir que ça finira par aller mieux”. Pourtant en montant le Festival Zakana en avril pour tenter de faire comprendre au public que la musique va bien au-delà du simple divertissement, Yannick Durhone ne parle pas uniquement de difficultés “mais d’un vrai traumatisme”. Des pertes sur le capital initial, des artistes toujours impayés, d’autres problèmes à résoudre… les lourdeurs administratives ont saboté le projet. Une situation imputable principalement au fait que le ministère avait répondu à sa requête lancée des mois avant à une semaine de l’événement. De surcroît, de La Citadelle, l’événement avait été transféré à Rose-Hill deux jours avant son lancement. Aussi belle que fut l’initiative Zakana, qui avait été soutenue par le gouvernement américain, l’audience a été faible. Mais le responsable du Sapin ne baisse pas les bras : “Il fallait un début pour que le bébé naisse. Maintenant nous nous occuperons de le faire grandir”, a affirmé Yannick Durhone en présence des délégués présents à l’IOMMA. En avril prochain, le Festival Zakana reviendra donc.