Des foyers de choléra ont été identifiés dans des pays de l’Océan Indien, notamment aux Comores où les premiers cas ont été suspectés. Bien que le risque épidémique à La Réunion soit très faible, l’Agence régionale de santé (ARS) a renforcé la vigilance pour les voyageurs en provenance de la région. Cette infection digestive bactérienne se transmet principalement par l’eau ou les aliments contaminés ainsi que par des mains sales. Les personnes en situation de dénutrition et sans accès à une eau potable sont particulièrement vulnérables.
À La Réunion, l’ARS a mis en place des mesures pour détecter rapidement d’éventuels cas importés, notamment en sensibilisant les voyageurs et en informant les professionnels de santé. Les recommandations de l’ARS incluent l’isolement et l’appel au numéro d’urgence en cas de symptômes pour les voyageurs en provenance des Comores, ainsi que des mesures d’hygiène renforcées pour ceux se rendant dans la région.
Les compagnies aériennes sont également sous vigilance, conscientes du risque de transport de personnes malades. Bien que La Réunion bénéficie d’une hygiène de vie et d’un accès à l’eau potable, l’ARS reste alerte et travaille en collaboration avec les autorités sanitaires locales et régionales pour prévenir une éventuelle propagation de la maladie.
Les premiers cas de choléra signalés aux Comores depuis 17 ans ont été associés à l’arrivée d’un bateau en provenance de Tanzanie. Les autorités comoriennes mènent des investigations pour identifier les cas contacts et limiter la propagation de la maladie.