Le groupe japonais Sony a annoncé mardi le lancement d’une version plus puissante de sa console Playstation 5, la « PS5 Pro », disponible dans le monde entier à partir du 7 novembre pour 800 euros (250 euros de plus que la version classique).
La PS5 Pro promet d’être 45% plus rapide que la version classique, disposera d’un « ray-tracing » (rendu de la trajectoire des rayons lumineux, NDLR) amélioré et utilisera l’intelligence artificielle pour bonifier les graphismes des jeux.
S’il est d’usage pour les joueurs sur les dernières générations de console de devoir choisir entre un mode de jeu disposant des meilleurs graphismes, au détriment de la fluidité, ou un autre plus stable mais moins détaillé, Mark Cerny affirme qu’ils « n’auront plus à décider entre les deux » grâce à cette nouvelle version.
Avec la PS5 Pro, Sony espère redynamiser sa branche Playstation, qui a annoncé fin février la suppression de 900 emplois, soit 8% de ses effectifs mondiaux.
En 2016, le constructeur japonais avait déjà joué la carte de la console améliorée avec la sortie d’une Playstation 4 Pro, version plus performante de sa machine sortie en 2013.
Mais comme l’a rappelé Daniel Ahmad, analyste de la firme Niko Parners, dans un message posté sur X avant l’annonce de mardi, « la PS4 Pro a représenté moins de 15% des ventes » de la PS4, qui s’est écoulée à plus de 117 millions d’unités en près de 10 ans.
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