Cette mesure vise à réduire la charge financière des familles en étendant la politique de gratuité des crèches déjà en vigueur à partir du deuxième enfant.
De nombreux pays industrialisés sont confrontés à de faibles taux de natalité, et le problème est particulièrement aigu dans l’archipel nippon, dont la population diminue depuis plusieurs années.
« Le Japon est confronté à la crise du déclin du nombre d’enfants, qui n’est pas près de disparaître », a déclaré Yuriko Koike mardi en annonçant ce projet.
« Il n’y a pas de temps à perdre » pour résoudre le problème, a-t-elle ajouté, faisant écho aux avertissements du Premier ministre japonais et d’autres responsables, évoquant une crise démographique imminente.
La politique menée à Tokyo, l’une villes les plus peuplées du monde avec 14 millions d’habitants, est la première initiative locale de ce type au Japon, selon des médias locaux.
Les crèches publiques sont actuellement accessibles aux parents qui travaillent, mais le gouvernement nippon prévoit d’en élargir l’accès à tous les ménages.
Mme Koike a également déclaré au début du mois qu’elle souhaitait introduire la possibilité d’une semaine de travail de quatre jours pour le personnel de la mairie de Tokyo, dans le cadre d’une initiative nationale visant à encourager la parentalité.
Le Japon a selon la Banque mondiale la population la plus âgée du monde après Monaco. L’année dernière, son taux de natalité s’est établi à 1,2, bien en deçà des 2,1 enfants nécessaires pour maintenir le niveau de la population.
Yuriko Koike, ancienne ministre et présentatrice de télévision à la tête de la ville de Tokyo depuis 2016, a remporté en juillet dernier un troisième mandat après avoir fait campagne sur l’amélioration des prestations sociales.
Source : AFP