Japon: le typhon « Ampil » est passé sans faire de victimes ni de gros dégâts

Tokyo s’est réveillée samedi sous un grand ciel bleu et avec des températures supérieures à 30°C, « Ampil » ayant poursuivi sa route dans l’Océan Pacifique.

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Samedi, seuls quelques blessés légers, des arbres tombés, des routes inondées et des coupures de courants, qui ont touché vendredi environ 4.000 foyers, avaient été constatés par les autorités, qui avaient invité 18.000 habitants de la région côtière du département de Chiba à s’installer temporairement dans des centres d’hébergement.

L’Agence météorologique japonaise (JMA) a toutefois mis en garde samedi contre de « fortes pluies » dans certaines parties du nord du Japon, où « le risque de glissements de terrain reste élevé dans certaines zones ».

Les services des Shinkansen, les trains à grande vitesse au Japon, ont repris normalement, après la suspension de liaisons vendredi, notamment au départ et à l’arrivée à Tokyo.

Le trafic aérien a également amorcé un retour à la normale: après avoir annulé plus de 650 vols pour la journée de vendredi, les compagnies ANA et Japan Airlines ne comptaient plus que 68 annulations pour samedi, selon la chaîne NHK.

Le typhon avait été qualifié de « très fort » par la JMA, un cran en-dessous de sa catégorie la plus élevée de « typhon violent ».

« Ampli » est survenu alors que le Japon célèbre la semaine de vacances « obon », pendant laquelle des millions de personnes retournent dans leurs familles, et quelques jours après que la tempête tropicale Maria a déversé des pluies record dans certaines régions du nord. Le Japon avait également émis une alerte au risque de « mégaséisme ».

Comme l’ensemble de la région, le Japon est régulièrement touché par d’importants typhons. Ceux-ci se forment de plus en plus près des côtes, s’intensifient plus rapidement qu’auparavant et restent plus longtemps sur terre en raison du changement climatique, selon une étude scientifique conjointe publiée le mois dernier.

Des chercheurs de l’Université technologique de Nanyang à Singapour, de l’Université Rowan et de l’Université de Pennsylvanie aux Etats-Unis ont analysé et modélisé « plus de 64.000 tempêtes historiques et futures du 19e siècle à la fin du 21e siècle » pour parvenir à ces conclusions, selon un communiqué.

© Agence France-Presse

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