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Vols perpétrés au cimetière des Salines

Des caméras Safe City pour mettre un terme à ces basses besognes

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Halte aux profanations de tombes et aux vols perpétrés au cimetière Saint-Georges, aux Salines ! À force de persévérance, l’association East Meets West (EMW), sous la houlette de son président Kwang Poon, qui milite pour la sauvegarde du patrimoine et les échanges entre différentes cultures, a obtenu l’assurance de la police que des caméras Safe City seront installées dans l’enceinte de l’une des plus anciennes nécropoles de l’île pour veiller à que ne cesse ces infractions qui scandalisent les proches de défunts. Une visite de site a été effectuée le 19 mars par la Metro North Division de la police pour identifier l’emplacement des caméras. Les officiers de la police assureront également la sécurité du public grâce à des patrouilles fréquentes pour la Fête des morts (Qing Ming), qui sera célébrée le 5 avril.

Certaines tombes font peine à voir au cimetière Saint-Georges. Non pas qu’elles ont été laissées à l’abandon, mais parce qu’elles ont souvent été la cible des voleurs. Ce ne sont pas seulement des fleurs qui se volatilisent. Plus sinistre encore, dans la mesure où il touche à la mémoire des défunts, est le vol des ornements en métal, dont le cuivre, qui prolifère depuis trop longtemps, au grand désespoir de leurs proches. Les délits perpétrés durant les six derniers mois aux Salines ont un eu tout autre retentissement. La liste des objets dérobés s’allonge : plaques funéraires, objets liturgiques, cache-vis, écrous ou boulons. Des tombes ont été saccagées en janvier, avec comme toile de fond le vol de laiton, un alliage composé de cuivre et de zinc, qui se revend bien chez un ferrailleur.
La police a beau être sur le pied de guerre pour mettre un terme à ces incivilités, mais sa tâche s’avère des plus compliquées face un mode opératoire très organisé des voleurs. Malgré la présence d’un gardien chaque nuit et des caméras de Safe City sur la route menant au cimetière, les pilleurs qui opérèrent surtout la nuit utiliseraient en fait un passage qui n’est pas couvert par les caméras pour dépouiller méticuleusement chaque sépulture. Kwang Poon, porte-parole de l’association EMW et fils de l’ancien journaliste Poon — qui travaillait pour The Mirror, China Times et Sino-News — se bat depuis de nombreuses années pour que des caméras de surveillance soient installées sur le site. Et pour cause, son grand-père et sa grand-mère maternelle reposent dans un des caveaux du cimetière. « Enough is enough ! À quel niveau d’indécence peut-on ainsi sombrer pour commettre de tels actes éhontés. Il n’y avait pas d’autres solutions que d’installer des caméras pour que cela cesse. »
Face à la multiplication des cas de vols non élucidés et suite à l’insistance de Kwang Poon, la police a donc décidé de changer son fusil d’épaule dans sa lutte contre ce type de délit. « Mes revendications étaient restées lettre morte jusqu’à la semaine dernière, mais la police a bien compris que l’installation de ces caméras revêt une importance capitale dans la lutte qu’elle mène contre ces malfrats », soutient notre interlocuteur.

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