Joseph Kinsley Perrine : « J’ai reçu Rs 35 000 pour placer les lames chez Roshi Bhadain »

– Le leader du Reform party en Cour ce jeudi pour demander que la charge provisoire de complot soit rayée

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Joseph Kinsley Perrine, qui a dénoncé Roshi Bhadain dans une affaire de vol allégué de poteaux, nie avoir mauvaise réputation. « Je ne suis ni un récidiviste, ni un voleur », a-t-il déclaré lors d’un point de presse tenu lundi au bureau de son avocat, Me Taij Dabycharun. Il ajoute : « Mo repitasion inn gate. Mo nepli kapav met mo figir deor. » S’il n’a pas souhaité donner de détails sur cette affaire, en raison de l’enquête menée par la Major Crime Investigation Team (MCIT), il affirme toutefois avoir placé des lames en teck au domicile du leader du Reform Party à Albion en 2011. « J’ai reçu Rs 35 000. Je ne suis qu’un charpentier », rajoute-t-il.

Joseph Kinsley Perrine dit ne pas connaître personnellement le propriétaire de la maison, ajoutant s’être organisé avec le bookmaker Bijaycoomar Greedharry, qui a joué le rôle d’intermédiaire. Il dit en outre ne pas avoir apprécié les propos de Roshi Bhadain à son égard. « Eski kan lapolis ti aret mwa, ti fer anlev tou bann lam tek kot ou ti fer al zete ? » réplique-t-il.

Après son arrestation, en 2011, il affirme que le leader du Reform Party aurait remis de l’argent à son épouse en vue de payer sa caution. Ensuite, après avoir obtenu sa caution, poursuit le charpentier, un homme l’aurait emmené à l’arrière une clinique de Moka pour rencontrer certains protagonistes afin de dédouaner Roshi Bhadain dans cette affaire. Un avoué aurait même déjà préparé un affidavit à ce sujet, dit-il.

Joseph Kinsley Perrine continue : « tou ti fini prepare. Mo gayn konsiyn kouma bizin prosede. » Après quoi il s’est rendu en Cour suprême pour cet exercice.

Joseph Kinsley Perrine affirme avoir tout raconté dans sa déposition à la MCIT, ajoutant avoir participé à un exercice de reconstitution des faits. À noter qu’il n’a pas souhaité répondre à certaines questions de la presse à ce stade, Me Dabycharun intervenant alors pour demander de « laisser la police faire son travail ». Ce qui n’empêche pas le charpentier d’envisager des poursuites contre Roshi Bhadain qui, dit-il, « a sali (s)a réputation ».

Par ailleurs, Roshi Bhadain est attendu au tribunal de Port-Louis ce jeudi, où une motion en vue de rayer la charge provisoire de complot qui pèse contre lui sera débattue. Après son arrestation, la semaine dernière, le leader du Reform Party avait évoqué une « vendetta politique » ourdie contre lui, tout en incriminant l’homme d’affaires Jean Michel Lee Shim.

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