Vendredi dernier, notre confrère Narain Jasodanand de l’Express a fait une déposition contre un Manager d’Air Mauritius. Dans cette déposition, le journaliste raconte que le 1er décembre à 6h du matin, il revenait de son jogging matinal à Trou aux Cerfs, où il avait rencontré un ami, le politicien Bashir Jahangeer. Ils avaient garé leurs voitures à la rue La Louvière et étaient en pleine conversation quand le journaliste a remarqué une Mercedes de couleur marron se dirigeant vers la clinique Darné à toute vitesse. “The said car drove towards him at a high speed and he managed to get off the way of the car by leaning towards the car of M. Jahangeer to avoid a collision.” Dans sa déposition, le journaliste precise que “instead of allowing him time to move off the road, the driver of the said car accelerated and drove towards him in a reckless manner with the intention to knock him down or to frighten him.”
Narain Jasodanand dit dans sa déposition avoir reconnu le chauffeur de la Mercedes marron comme étant M. Amba Manikam, Manager à Air Mauritius, avec lequel il avait eu “some issues” concernant des articles qu’il avait écrits sur la compagnie aérienne mauricienne. Dans cette même déposition, le journaliste dit aussi qu’au moment de l’incident, il y avait une passagère à côté du chauffeur. Le journaliste a souligné que l’incident a sûrement été enregistré par la camera de surveillance de la rue de la Louvière, installée non loin de la résidence d’un ministre.
En ce qui concerne ses “issues” avec le Manager d’Air Mauritius, Narain Jasodanand explique, dans sa déposition, les faits suivants. Le 24 novembre dernier, il avait croisé le manager d’Air Mauritius alors qu’il faisait son jogging matinal à Trou au Cerfs. Le Manager lui avait reproché le contenu de certains articles écrits sur sa personne et sur Air Mauritius. Le journaliste avait demandé au Manager d’envoyer ses complaintes à la rédaction de l’Express. Le Manager l’avait mal pris, aurait menacé le journaliste et avait déclaré en quittant le parking “Nou pou prend toi conte. To pou guetter.” Narain Jasodanand se demande, dans sa déposition, si la tentative de foncer sur lui le 1er décembre n’était pas une manière de mettre les menaces du 24 novembre à exécution. Suite à la déposition du journaliste, la police de Floréal a ouvert une enquête en commençant par se rendre sur le lieu de l’incident.