Une scène déchirante se déroulait hier soir aux abords de l’hôpital Joseph Ravohangy Andrianavalona , alors que des familles en deuil pleurent leurs enfants tragiquement victimes de la bousculade survenue lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI). Plusieurs centaines de personnes sont massées devant l’hôpital afin de s’enquérir de la situation concernant leur proche impliqué dans ce drame.Parmi les mères éplorées, l’une d’entre elles laisse échapper un cri de douleur en malgache : « J’ai perdu mon enfant », exprimant ainsi sa profonde tristesse face à cette perte insurmontable.La mère en deuil, bouleversée, confie que son enfant, âgée de 20 ans, était en bonne santé lorsqu’elle est sortie de la maison, mais que le destin cruel l’a emportée lors de la bousculade. « Mon enfant n’était pas malade quand elle est sortie de la maison, et voilà que je trouve sa dépouille ici. »Les recoupements d’informations effectués par Le Mauricien à de ses représentants sur place indiquent que la bousculade s’est produite à l’une des entrées du stade, alors que le public s’y rendait pour assister à la cérémonie d’ouverture des 11es Jeux des Îles.Dans un premier temps, les blessés avaient été transportés en urgence à l’hôpital, où ils sont actuellement toujours pris en charge. Dans un premier temps, le Premier ministre malgache devait confirmer qu’au moins 12 personnes avaient été tuées, dont neuf enfants. Le nombre de blessés se situait entre 80 et 104, selon les sources d’information dans la capitale.Mais le moment de choc au stade devait intervenir lors de l’intervention du président malgache, Andry Rajoelina, qui a appelé à une minute de silence pour saluer la mémoire des victimes. Le Premier ministre Malgacha a déclaré qu’une enquête allait être ouverte. Il s’est rendu au chevet des blessés et se trouvaient à l’heure devant la morgue de l’hôpital.