En mars, il avait impliqué sa concubine, Géraldine Peer Ahmud-Supramanyen, comme son complice dans une affaire de vol d’argent
La Major Crime Investigation Team (MCIT), menée par le surintendant Seeburruth, est sur le point d’élucider le mystère sur la disparition de Marco Claude Macaque (35 ans). Il était porté manquant depuis cinq mois déjà. En se basant sur des renseignements, la police a déterré un corps humain dans la cour de la maison occupée par Hans Emito Peer Ahmud (19 ans) et de sa mère Marie Anabelle Géraldine Peer Ahmud-Supramanyen, âgée de 34 ans. Cette dernière entretenait une relation amoureuse avec le disparu. Sauf qu’ils se sont embrouillés à la suite d’un cas de vol où le trentenaire avait été arrêté et inculpé en justice. Les limiers soupçonnent fortement que Marco Macaque a été tué par vengeance.
Le délit de vol remonte au 12 novembre 2022 à Coromandel. Une retraitée (82 ans), en examinant son relevé bancaire, avait noté une série de retraits d’argent sans sa connaissance, totalisant Rs 136 580. L’octogénaire avait aussi examiné son coffre où elle avait confirmé la disparition de plusieurs bijoux.
La police avait arrêté sa servante, qui a nié toute implication dans ce délit. Entre-temps, la Criminal Investigation Division (CID) de Coromandel avait fait une demande à une banque commerciale pour vérifier les images des caméras des guichets automatiques où des retraits avaient été effectués à partir de la carte volée de la retraitée. La police a noté la présence de Marco Macque sur les images en question.
Ce suspect avait été appréhendé le 27 mars et soumis à un interrogatoire serré. Il avait confirmé que c’est la femme de ménage de la plaignante qui lui avait remis la carte. Interrogé sur une femme qui apparaît sur les images à côté de lui, il a expliqué que c’était sa concubine Marie Anabelle Géraldine Peer Ahmud, qui l’avait accompagné. Marco Macaque a été inculpé sous une accusation provisoire de unauthorised access to computer data et il avait retrouvé la liberté conditionnelle le 3 avril.
Entre-temps, la CID de Coromandel avait interpellé sa concubine pour un interrogatoire. La police lui a montré la photo d’une femme portant un casque intégral près du guichet automatique. Marie Annabelle Géraldine Peer Ahmud a nié que c’était elle en disant que ce serait peut-être la femme de ménage. Sauf que son concubin l’a positivement identifiée lors d’une parade. Elle a aussi été inculpée sous la même accusation provisoire au tribunal de Rose-Hill le 28 mars. Et depuis cet épisode, la relation au sein du couple s’est détériorée et ils se disputaient souvent. Alors que dans cette affaire de vol Marco Macaque est devenu un témoin malgré lui.
C’est le 10 juillet qu’un ami a rapporté sa disparition à la police de Camp-Levieux. Le plaignant avance que trois jours plus tôt, Marco Macaque lui a rendu visite vers 11 heures et depuis, il n’a plus eu de ses nouvelles. La police avait entamé plusieurs recherches, mais en vain.
Le corps était enroulé dans une couverture
Presque cinq mois plus tard, la MCIT avait été en présence d’informations que durant cette période, Marie Annabelle Géraldine Peer Ahmud avait effectué des travaux dans sa cour. Munie d’un warrant du tribunal de Rose-Hill, la police s’est rendue chez la suspecte qui réside dans une maison entre Coromandel et Richelieu.
La Special Mobile Force, la Disaster Response Unit, l’Engineering Squadron et la CID de Coromandel ont fouillé un flower bed en béton où à environ un mètre, ils ont découvert un cadavre en état de décomposition avancée. Le corps était enroulé dans une couverture et la police soupçonne fortement qu’il s’agit de Marco Macaque. Celui-ci a été envoyé à la morgue pour un examen. Un test ADN est prévu pour confirmer l’identité de la victime.
La MCIT a arrêté Anabelle Peer Ahmud et Hans Peer Ahmud, qui allèguent ne rien savoir sur la découverte de ce corps. Néanmoins, ils seront traduits au tribunal de Rose-Hill ce lundi pour une mise en accusation provisoire dont le libellé du délit sera déterminé par la MCIT incessamment. Les enquêteurs croient que ce cas serait un meurtre et que la propriétaire de la maison y serait directement mêlée. Son interrogatoire est prévu la semaine prochaine.