La Police Welfare Association (PWA) Saga continue de plus belle. Alors que les dirigeants de cette association font toujours l’objet d’enquêtes serrées de la part de la Central Criminal Investigation Division (CCID), trois d’entre eux, à savoir le vice-président Veniagare Chedumbrum-Pillay, le secrétaire Rajbahadoo Ranjeetsingh Bheemah et Vikruam Raj Boodhoo, trésorier, ont logé une plainte contre le commissaire de Police, Dhun Iswur Rampersad, par le biais de leur avoué, Narendra Appa Jala. Ils réclament au total Rs 500 000 pour avoir été arrêtés — pour les deux premiers nommés — et transférés par le CP Rampersad. Dans leur plainte, ils allèguent au passage que le CP aurait obtenu un emprunt excédant Rs 100 000 en 2004, alors qu’il n’était pas supposé en bénéficier…
Veniagare Chedumbrum-Pillay et Rajbahadoor Ranjeetsingh Beemah, considérés comme suspects par la CCID et remis en liberté sous caution relativement à différentes allégations de malversations au sein de la PWA ont décidé de contre-attaquer en poursuivant le CP. Dans leur plainte, ils allèguent même que le CP Rampersad aurait abusé de sa position en tant que commissaire dans le but d’obtenir un prêt de la PWA, alors qu’il n’en est qu’un simple membre. « On or about 5th May 2004, the Defendant (NDLR : le CP Rampersad) abused his position of authority to secure a loan, the sum of which goes beyond the maximum amount of Rs 100 000 thereby contravening the requirements of Article 32 (2) (a) of the Rules of Association of Plaintiff n° 1 (NDLR : de la PWA). »
Poursuivant, ces policiers arrêtés et suspendus allèguent qu’ils ont été transférés du bureau de la PWA vers d’autres affectations alors que le Managing Committee de l’association n’en a pas été informé. Selon eux, le commissaire aurait agi unilatéralement en désignant lui-même des remplaçants au bureau de la PWA. Ces policiers allèguent, en outre, que le CP Rampersad a outrepassé d’autres règlements de l’association dont il n’est qu’un simple membre en référant des questions qui ne concernent que la PWA au CCID. « In breach of articles 23 and 24 of the rules of Association of Plaintiff N° 1 (la PWA) the Defendant (le CP) being an ordinary member, has, through his assistant, referred the private matters of the Plaintiff Association to the Central Criminal Investigation Department regarding conspiracy and alleged forgery without even informing the Managing Committee first or the Registrar of Associations ».
Ils allèguent que le CP aurait « imprudently interfered in its private matters by setting his own rules in that he requested members sitting on both the Police Federation and the Plaintiff N° 1 Association (la PWA) to step down from either the Plaintiff N° 1 or the Police Federation. Such a request is in breach of the Constitution of Mauritius and the rules of Association of Plaintiff N° 1 ».
La plainte fait aussi mention du fait que « The Defendant (le CP) has impudently and wrongfully agreed and consented to the arrest of Plaintiff N°2 (le vice Président Chedumbrum-Pillay) » et de deux autres policiers en fonction de l’achat d’un terrain à la rue Moka, Port-Louis. Ces policiers maintiennent que l’achat de ce terrain a été approuvé lors d’un Special General Meeting de la PWA le 28 mars 2008 et ratifiée par une assemblée générale annuelle tenue le 28 mars 2009…
Les policiers en question confirment, par ailleurs, que la PWA n’a plus son siège aux Casernes centrales, mais siège désormais au 22, Mère Barthèlemy Street, à Port-Louis. Ils affirment que ce déménagement leur a été imposé via une lettre du Deputy Commissioner of Police (DCP) Tangavel Seerunghen, qui leur aurait formellement interdit de tenir leurs réunions au Junior Police Officers’ Mess des Casernes centrales.
Initalement, les policiers en question comptaient réclamer Rs 6 millions au CP mais ont ramené leur réclamations à Rs 500 000 afin que le procès puisse être entendu rapidement en cour Intermédiaire…
PWA SAGA: Les dirigeants arrêtés et transférés réclament Rs 500 000
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