À l’approche des élections législatives, le scandale des écoutes téléphoniques à Maurice attire l’attention de la presse internationale, qui décrit une crise sans précédent dans l’île de l’océan Indien. Cette affaire concerne des enregistrements téléphoniques d’hommes politiques, journalistes et diplomates auraient été interceptés et diffusés en ligne, soulevant des préoccupations majeures sur la sécurité et les pratiques de surveillance.
Des médias internationaux tels que l’AFP et Firstpost rapportent que cinq journalistes mauriciens sont impliqués, avec Reporters sans frontières (RSF) exigeant une enquête indépendante pour identifier les responsables et évaluer l’impact potentiel de ces révélations sur le processus électoral en cours. Dans un contexte tendu, RSF exprime son inquiétude pour la sécurité des journalistes concernés et la protection de leurs sources, soulignant qu’une surveillance généralisée menace l’intégrité du paysage médiatique.
Le scandale d’écoutes téléphoniques qui secoue Maurice, alors que le pays se prépare aux élections du 10 novembre, attire l’attention également Firstpost, un média indien spécialisé dans l’analyse politique et les actualités globales. Une vidéo a même été réalisé en ce sens et publié sur sa page Youtube qui compte 5,98 M d’abonnés :
Le gouvernement mauricien, quant à lui, affirme que les enregistrements auraient été modifiés avec de l’intelligence artificielle pour manipuler l’opinion publique. De son côté, Mauritius Telecom nie toute implication, affirmant que les communications n’ont fait l’objet d’aucune interception ou manipulation.
La police, dont le Commissaire de police qui est cité dans le scandale avec des accusations très critiques à son égard a également affirmé que les extraits de conversations téléphoniques ayant fuité avaient été manipulés par intelligence artificielle, mais les cinq journalistes concernés par le scandale ont confirmé l’authenticité des conversations auprès de RSF et sur leurs plateformes de média en ligne.
Une commission d’enquête a été commandité en réponse à la pression populaire par le gouvernement mauricien.
Affaire à suivre.