Un officier du Police Immigration Office (PIO) a déposé une plainte formelle au poste de police de Belle-Mare, concernant ce qu’il considère comme « des mesures punitives et un traitement inégal au sein de son service ». Comptant deux années d’expérience au PIO, l’officier dénonce une série d’agissements qu’il juge préjudiciables et oppressifs.
L’élément déclencheur de cette plainte remonte au samedi 18 janvier, date à laquelle l’officier a pris un congé maladie. À son retour, il aurait été informé par un supérieur que des instructions avaient été données pour modifier son emploi du temps de manière à le priver de l’allocation de dimanche. Ainsi, le week-end suivant, alors qu’il était initialement prévu qu’il travaille le dimanche, il lui aurait été demandé de travailler le samedi à la place.
L’officier souligne également une situation antérieure à l’introduction de l’allocation de dimanche, où il effectuait régulièrement des heures supplémentaires non rémunérées au SSRIA (Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport). Il explique qu’en raison d’un sous-effectif, le personnel du PIO de Port-Louis est souvent mobilisé pour travailler au SSRIA pendant les week-ends. Cependant, il dénonce «une inégalité flagrante » : certains officiers ne travailleraient que trois heures au bureau principal le samedi, tandis que d’autres, y compris lui-même, effectueraient des services de huit heures, voire plus, sans jamais être remboursés des cinq heures supplémentaires. Cette situation perdurerait malgré le renforcement des effectifs suite à une récente affectation.
L’officier affirme n’avoir jamais bénéficié d’un samedi de congé depuis son affectation au PIO. Il considère cette situation comme particulièrement injuste, d’autant plus que certains de ses collègues ne sont jamais appelés à travailler au SSRIA pendant les week-ends, bénéficiant ainsi d’un traitement de faveur.
L’officier qualifie cette situation au sein du PIO d’« oppressifs et tyranniques » de la part de l’administration. Il appelle le Commissaire de police à prendre en considération cette situation et à mettre en place des mesures correctives afin de rétablir l’équité et le respect des droits des officiers.