– Rajni Lallah et Louis Roland Fozoo, relâchés après interrogatoire, critiquent la police
Rajni Lallah (57 ans) et Louis Roland Fozoo (60 ans), deux membres de Lalit, sont en liberté conditionnelle depuis hier, répondant en effet de l’accusation provisoire de “Rogue & Vagabond” pour le premier nommé et de “obstructing a public officer in carrying out his function under the Dangerous Drugs Act” pour le second. Cet incident fait suite à une descente de l’Adsu à Rose-Belle dimanche.
La police a appréhendé ce jour-là un maçon (28 ans) dans la rue en possession de deux doses de drogue synthétique. Le suspect étant parenté à Roland Fozoo, l’Adsu a voulu procéder à une fouille de la maison. Le sexagénaire a alors allumé son portable pour enregistrer cet exercice, mais un policier lui a demandé de fermer son appareil, lui expliquant qu’il n’avait pas le droit de filmer. Une prise de bec a ensuite éclaté entre les deux parties. Finalement, la perquisition s’est déroulée normalement et rien de compromettant n’a été découvert. Le maçon et Roland Fozoo ont cependant été emmenés au bureau de l’Adsu de Rose-Belle pour un interrogatoire.
Entre-temps, Rajni Lallah a été informé de l’interpellation de Roland Fozoo et s’est rendue à Rose-Belle pour le rencontrer, notamment afin de savoir s’il avait besoin de l’assistance d’un avocat. Une dispute a alors éclaté entre les policiers et elle avec, pour conséquence, qu’elle se fasse appréhender pour “rogue & vagabond”.
Un communiqué de Lalit a ensuite été émis, lequel explique que « Rajni Lallah finn tir Form 58 swit a britalizasyon ki li ti sibir dan lakour ADSU Balisson ». La quinquagénaire avance en effet avoir été blessée aux mains et aux pieds pendant son arrestation. Du côté de l’Adsu, une source, elle, indique que Rajni Lallah s’est présentée dans la cour du poste de police et qu’elle se serait présentée « in an arrogant and agressive manner ».
Les deux membres de Lalit ont fait valoir leur droit au silence lors de leur interrogatoire et ont été relâchés sur parole le même jour, sous condition de se présenter au tribunal de Mahébourg mardi. Ils ont retenu les services de Me Jean-Claude Bibi. Le maçon a lui aussi été relâché sur parole dimanche.