Un cas de violence conjugale, un autre concernant une agression sexuelle sur mineure et une affaire de vol où des policiers seraient impliqués font l’objet d’enquêtes. Ainsi, mardi soir à Triolet, une Woman Police Constable (WPC) âgée de 28 ans a réussi à échapper à l’emprise de son époux, devenu violent, grâce à l’intervention de membres de sa famille. La policière, mariée à un policier de 29 ans, a déclaré dans sa déposition qu’elle était rentrée à la maison dans la nuit après une sortie familiale, pendant laquelle son conjoint en aurait profité pour consommer de l’alcool.
La victime explique qu’elle donnait à boire à sa fille dans une chambre lorsqu’une dispute a éclaté entre son mari et elle. Ce dernier l’aurait ensuite attrapée par le cou avant de lui cogner la tête contre un mur. La policière dit avoir tenté de le calmer, en vain, l’homme allant même jusqu’à la gifler. Après quoi la victime a contacté son frère pour qu’il lui vienne en aide. Mais en l’entendant, le constable a décidé de fermer la porte à clé.
Les proches de la plaignante ont débarqué peu après, mais ils ne pouvaient entrer. Le policier, lui, très remonté, a giflé une nouvelle fois son épouse. La WPC estime que sa vie était alors en danger, l’atmosphère étant devenue très tendue. Pendant ce temps, bien décidés à entrer, ses proches ont brisé une fenêtre avec un morceau de parpaing. Profitant de cet instant, la policière s’est saisie des clés et a aussitôt pris la fuite avec sa famille et sa fille. Après quoi elle s’est rendue au poste de police de la localité pour porter plainte.
La victime a décliné toute assistance médicale.
Deux de ses proches, eux, ont été blessés au poignet en tentant de briser une vitre de leurs mains nues. Quant à l’époux, il a été interpellé mercredi matin. Après son interrogatoire, un haut gradé l’a autorisé à rentrer en attendant une décision de la Police Family Protection Unit concernant la marche à suivre.
Le deuxième cas concerne une collégienne de 16 ans accusant un officier de la National Coast Guard âgé de 24 ans d’avoir eu une relation sexuelle avec elle. Elle a ainsi expliqué à la police de Plaine-des-Papayes avoir fait la connaissance du jeune homme sur un réseau social. Tous deux portant le même patronyme, le constable désirait savoir, dit-elle, s’ils étaient parentés. Après quoi ils se sont rencontrés, le suspect l’attendant devant son collège, situé dans le nord.
Le 15 octobre, poursuit la présumée victime, le policier l’aurait récupérée après les heures de classe. Après quoi il l’aurait emmenée à Plaine-des-Papayes, où le constable aurait arrêté sa voiture. Il aurait ensuite demandé à l’adolescente de le rejoindre sur le siège arrière, où tous deux auraient eu des rapports sexuels. Après quoi le policier l’aurait déposée chez elle. La Child Development Unit (CDU) a pris en charge ce cas et une psychologue a examiné la mineure. L’officier, lui, sera convoqué pour un interrogatoire sous peu.
Enfin, un policier de 26 ans a été interrogé par la CID de Rivière-du-Rempart mardi pour une affaire de vol, rapportée par sa maîtresse, âgée de 31 ans. Cette dernière avance en effet que le constable aurait tenté de converser avec elle dans la rue à Roches-Noires et que, face à son refus, il lui aurait dérobé son sac à main. Le policier a cependant nié les accusations de vol, tout en expliquant que la plaignante est une ancienne petite amie, aujourd’hui mariée.
Dans sa version, le policier explique qu’une « discussion » aurait éclaté entre eux lundi et que suite à cela, la trentenaire aurait pris la fuite, abandonnant sur place son sac, qu’il dit avoir ensuite remis à l’oncle de la présumée victime. Cette version a d’ailleurs été confirmée par l’oncle en question, qui a présenté le sac aux enquêteurs, tout en expliquant ne pas avoir eu le temps de le rendre à sa nièce. À l’intérieur, rien ne manquait. Le policier a été autorisé à partir après son interrogatoire.