Mainmise de JMLS sur les bookmakers : le mystère des Rs 17,5 M de Bet Tracker Ltd

Une compagnie de bookmaking appartenant à la famille de Kerwasing Jhurry  s’est retrouvée à son insu avec des Current Assets de plus Rs 17,5M
Jean-Michel Lee Shim — toujours pas interrogé dans l’affaire des allégations de harcèlement sexuel et de paris illégaux, 120 jours après la déposition de la présumée victime, son employée,  Béatrice Kwan Tat — avait placé deux de ses collaboratrices comme actionnaires de cette  compagnie pour en assurer le contrôle
Une déposition faite à la police par les Jhurry, toujours sans suite plus d’un mois  après, sur cette mystérieuse “falsification présumée des chiffres” qui pourrait, si elle était  confirmée, être assimilée à du blanchiment de fonds

- Publicité -

C’est un secret de Polichinelle dans le monde hippique et des paris mauriciens, mais au niveau les institutions mises sur pied pour y veiller, c’est la sourde oreille qui prévaut. Bon nombre de compagnies de bookmakers qui ont obtenu leurs licences des autorités sont soupçonnées aujourd’hui d’être opérées sous tapis, sous le contrôle d’un des blue-eyed boys du gouvernement, Jean-Michel Lee Shim (JMLS), en outre de “son SMSPariaz”. Mais officiellement, ces compagnies ne sont pas les siennes puisqu’il n’y aurait aucun intérêt direct du fait que son nom ne figure ni comme actionnaire ni comme directeur. Pourtant, étrangement, on y retrouve toujours dans les structures administratives et financières de ces compagnies ses proches collaborateurs, ses partenaires ou ses employés. Servent-ils de prête-noms pour le grand manitou ? La réponse est sur toutes les lèvres puisqu’il y a suffisamment de signes concordants qui pointent dans cette direction. Évidemment, ni la Gambling Regulatory Authority (GRA), ni la Mauritius Revenue Authority, ou les autres institutions financières du pays et encore moins la Police des Jeux n’ont jusqu’ici vraiment voulu savoir ce qu’il en est, parce que toute inquisition de leur part pourrait entraîner de sérieuses remontrances de leurs hiérarchies dans une conjoncture où même le Commissaire de Police est un intérimaire. L’affaire de la compagnie de bookmaking de la famille Jhurry pour laquelle Week-End a obtenu les documents et les témoignages nécessaires donne une indication claire du modus operandi mis en place pour assurer la mainmise sur une compagnie de bookmaker… avec la complicité apparente des institutions et des membres de la profession légale. Dans le cas de la compagnie des Jhurry, un mystérieux jeu d’écriture au niveau du Registrar des Companies a fait grimper les Assets initiaux de de Bet Tracker Ltd de  Rs 25 000 puis de 2 025 000  à plus de Rs 17,5 millions à l’insu des Jhurry, en moins de 48 heures. Ils ont découvert par hasard ce changement dans leur return au Registrar des compagnies sur MSNonline. Si cette opération se confirme, il pourrait s’agir d’un acte favorisant un possible blanchiment de fonds…
La police a été sollicitée, mais l’enquête n’a même pas pris forme. Comme ce fut le cas dans l’affaire du harcèlement sexuel allégué de Béatrice Kwan Tat et ses dénonciations d’illegal Betting contre son patron JMLS qui n’a jusqu’ici jamais été officiellement interrogé par la police 120 jours après avoir été dénoncé pour ce qui est de graves “arrestable offences”— comme dans beaucoup de cas touchant à des protégés du régime—alors que son accusatrice a, elle,  passé quelques jours en celulle policière pour allégation de fraude.
En attendant que la plice se réveille, Week-End vous raconte les péripéties de la famille Jhurry, dont le patriarche Kerwasing Jhurry détient une licence de bookmaking depuis presque un demi-siècle…
Tout commence en 2018 lorsque des amendements à la Gambling Regulatory Act de 2018 font obligation aux personnes bénéficiaires d’une licence de bookmaker de se constituer en compagnie. Ainsi, Kerwasing Jhurry crée la compagnie Bet Tracker Ltd, qui a été incorporée le 19 juillet 2018. Un mois plus tard, le patriarche, qui a exercé comme bookmaker depuis 1979 et passé plus de 70 années au sein de l’hippisme mauricien, est heureux et fier d’obtenir la licence d’opération pour sa compagnie de bookmaking.
Enter l’incontournable
Lee Shim
En 2019, sa licence n’est pas renouvelée puisqu’il n’a pas le clearance à temps du MTC et de la MRA et surtout puisqu’il est incapable d’opérer pour de graves raisons de santé qui le clouent au lit. Il demande à cet effet, documents médicaux à l’appui, la clémence de la GRA et de maintenir sa licence valide jusqu’à 2020, mais l’autorité des paris, étrangement implacable, décide malgré ces circonstances exceptionnelles de révoquer la licence de Bet Tracker Ltd et demande aux Jhurry de faire une “fresh application” lorsqu’ils seront prêts.
Les Jhurry décident alors de louer les services de l’avocat Noor Hossenee, qui les avait déjà défendus dans une autre affaire, pour demander une judicial review. Mais l’avocat les en dissuade parce que ce serait coûteux — plus de Rs 200 000 avance-t-il — et prendrait beaucoup de temps pour aboutir à un résultat qui ne pourrait être que négatif. Pourtant le jugement en Cour Suprême obtenu cette semaine par l’ex-bookmaker Krishnamoorty Armoogum contre la GRA,qualifiié  de “pupet of government “par les juges Narain et Bellepeau ( voir texte plus loin), démontre le contraire. L’avocat Noor Hossenee, pointé du doigt puis blanchi par la commission d’enquête Lam Shang Leen sur le traffic de drogue,  est aussi considéré comme un proche de JMLS.
A ce titre, il les invite à rencontrer la “seule personne susceptible de leur faire obtenir leur licence”, l’incontournable Jean-Michel Lee Shim, aussi appelé « the Boss » dans cette affaire.
Il y eut trois rencontres à la tour centrale des activités professionnelles de Jean-Michel Lee Shim à Coromandel. En substance, JMLS a fait comprendre qu’il fallait lever des fonds pour renforcer le capital de Bet Tracker Ltd pour que la GRA accepte le renouvellement de la licence. JMLS propose d’y intégrer deux nouveaux actionnaires avec un capital de Rs 2 millions pour “assurer les autorités de la viabilité financière de cette compagnie”, dont les Rs 25 000 de capitaux initiaux sont considérés comme insuffisants par l’homme d’affaires pour gagner la confiance des autorités.
Les actions uniquement au père Jhurry et au duo de JMLS
Dès que la licence sera obtenue, JMLS a promis que la garantie bancaire déposée à la GRA serait rendue à Jhurry père. À ce stade, JMLS a proposé pour le contrôle des opérations de la compagnie la nomination de deux actionnaires, Mme Vimla Lobitana et sa fille Hashinie Lobitana. Il a aussi suggéré au fils B. Jhurry de prendre le poste de CEO, mais celui-ci a refusé. Afin d’obtenir sa licence qui est sa véritable raison de vivre, l’ex-bookmaker Jhurry n’a eu d’autre choix que d’accepter le deal, mais a refusé une récompense en argent de Rs 2 millions proposée par JMLS si la licence d’opération de la compagnie Bet Tracker Ltd était obtenue.
JMLS a également exigé que l’épouse du patriarche et son fils B. Jhury transfèrent toutes leurs actions au nom du père, car c’est lui qui détient la licence de bookmaker. Ainsi, seul le père détiendrait les 250 actions initiales avec les deux actionnaires imposés par JMLS, la mère et la fille Lobitana, avec 10 000 actions chacune. Ce qui leur assure la mainmise sur la compagnie et par extension celui qui les a placés dans cette position, JMLS.
Celui qui est présenté comme “le Boss” a expliqué que c’est l’avoué Selva Murday,qui allait préparer les papiers pour la redistribution des actions. Rs 2 millions seront ainsi versées sur le compte de l’avoué Murday  un incontournable des affaires juridiques de Lee Shim, qui aurait récemment la charge de retrouver le commanditaire de la prétendue attaque contre JMLS à son domicile hyper protégé de Corormandel.
Ceci afin de montrer à la GRA que Bet Tracker Ltd a les fonds nécessaires pour opérer en attendant que la compagnie de betting ait son propre compte bancaire et que les changements soient effectués au niveau du Registrar of Companies.
Tout ce processus figure dans la résolution du 14 septembre de la compagnie Bet Tracker et la lettre d’application préparée par l’avoué Murday et l’avocat Husseneee, et signé de K. Jhurry, sur les instructions de JMLS. Il est intéressant de noter que l’avoué Murday a demandé à B. Jhurry de déposer les documents signés par les directeurs et les copies des cartes d’identité de Vimla et Hashinie Lobitana au siège de SMS Pariaz, sise rue Rémy Ollier à Port-Louis, à l’intention d’une dénommée Bilkiss, le 6 novembre 2020. Il est important de noter qu’une dénommée Mme Ah Kee, soeur de Vimla Lobitana est une incontournable de la JMLS Tower à Coromandel.
Le mystère des
Rs 17,5 millions
Avec la pandémie, ce n’est que le 2 mars 2021 que B. Jhurry soumet un Financial Summary return au Registrar des compagnies. Puis les événements vont se succéder vers fin mai 2021.
Le 21 mai 2021, le Registrar des Companies informe les Jhurry que le return n’a pas été approuvé à cause de l’augmentation du nombre d’actions. Il a ainsi été demandé à B. Jhurry de soumettre cette fois un annual return.
Le 24 mai, celui-ci a informé l’avoué Murday de la situation et lui a demandé de préparer l’annual return pour le compte du Registrar des compagnies pour l’année 2020. B. Jhurry a également évoqué avec l’avoué la question des Rs 2 millions promises par JMLS pour le capital apporté par les Lobitana.
Le 26 mai, B. Jhurry demande au Registrar des compagnies un extrait du dossier soumis à la GRA. Le balance sheet, les assets et l’inventaire sont tous  “NIL” comme témoigné par le document du Registrar.
Le 27 mai, B. Jhurry demande à l’avoué Murday si son père pouvait envoyer sa nouvelle application à la GRA, Celui-ci répond par l’affirmative en disant que “the boss said to send the application letter for the bookmaker Licence to GRA”. L’application de Bet Tracket Ltd est soumise dans l’après-midi à la GRA. Me Murday et MeHussenee sont informés par texto.
Le mystère des Rs 17,5 millions
Le 1er juin 2021, en réponse à l’application du 27 mai, une lettre de la GRA rappelle que la licence “to conduct fixed-odd betting on local races at the racecourse… since 2019 has lapsed”. La GRA recommande de faire une nouvelle application si Bet Tracker Ltd veut obtenir le transfert de la licence. Ce nouveau revers de la GRA contraint Keswarsing Jhurry de prendre alors la décision de fermer la compagnie Bet Tracker Ltd et d’enlever des registres les noms des deux nouveaux actionnaires, les Lobitana.
Ainsi, entre juin et juillet 2021, B. Jhurry demande à cinq reprises au moins à l’avoué Murday de faire une résolution où les nouvelles actionnaires décideraient de se retirer de leur propre chef. Il lui demande d’informer JMLS et il confirme qu’il va “contact BOSS for that”.
Devant le silence prolongé de l’avoué Murday, B. Jhurry demande à un tiers de commencer la procédure de dissolution de la compagnie, mais le 22 juillet, ce dernier l’informe que le balance sheet de Bet Tracker Ltd montre un current asset de Rs 17 569 800. Choqué par cette nouvelle, B. Jhurry en informe les deux autres directeurs, son père et sa mère. Il en fait aussi état à l’avoué Murday et lui demande des explications. Ce dernier répond qu’il « will urgently look into the matter and get back to you. » L’avocat Hussenee est également informé et a pour mission de mettre JMLS au courant.
Conséquemment, une réunion urgente est convoquée par la famille Jhurry, qui décide de demander des explications à Mes Murday et Hossenee, et affirment qu’en cas de non-satisfaction sur les explications, ils déposeraient plainte à la police. Parallèlement, une requête a été adressée au Registrar des compagnies pour des explications sur cette variation sur les current assets. Le board a aussi demandé des explications aux deux actionnaires nommés par JMLS, les Lobitana.
Le 25 juillet, les Jhurry font une demande au Registrar des compagnies pour un extrait à jour du dossier de Bet Tracker Ltd.
Falsification de documents ?
Le lendemain 26 juillet, Bet Tracker Ltd convoque le board des directeurs, composé du trio de la famille Jhurry, pour une réunion urgente. Les trois directeurs décident de demander à l’avoué Murday et l’avocat Hussenee de convoquer Vimla et Hashinie Lobitana pour une réunion urgente chez le Jhurry pour qu’elles expliquent comment les Rs 17,5 M ont atterri sur les current assets de la compagnie alors que jusqu’ici à cet item les chiffres était NIL
B. Jhurry doit, lui, informer Jean-Michel Lee Shim de la situation. Ainsi, il envoie un texto à JMLS sur cette anomalie dans les comptes et, ce dernier lui répond sèchement : « Am not aware little bro. Report to police and let those at fault go to prison. Thanks ». JMLS joue au mort à la demande expresse des coordonnées de Vimla et Hashinie Lobitana.
Ainsi, le 27 juillet, à la demande de l’avoué Murday, B. Jhurry a rencontré un officier du Registrar des compagnies qui lui conseille de faire voter deux résolutions, l’une des actionnaires et l’autre des directeurs pour déclarer que les chiffres sont faux, de faire une autre déclaration accompagnée d’une lettre explicative. Mais le lendemain 28 juillet, les directeurs décident de demander au Registrar une copie certifiée du résumé des comptes enregistrés en 2020 au nom de Bet Tacker Ltd à des fins d’enquête.
Ce même 28 juillet, L’avocat Noor Hussenee est contacté par B. Jhury, mais celui explique qu’il a été malade ces derniers jours, mais demande néanmoins par texto quelles ont été les retombées de la rencontre avec le Registrar of Companies en maintenant qu’ils avaient “no idea what caused this”.
De leur côté, les directeurs de la compagnie Bet Tracker Ltd, le trio des Jhurry, affirment, selon les documents à leur disposition et leurs observations ,que les chiffres qui figuraient au Financial Summary 2020 enregistré au Registrar des compagnies par B. Jhurry le 2 mars 2021 et soumis à l’avoué Murday ont été falsifiés avant d’être enregistrés le 1er juin 2021. Coïncidence que les Jhury trouvent troublante est le fait que le nouveau refus de la licence de bookmaker de la part de la GRA est également daté du 1er juin 2021. Dans la foulée, les Jhurry font remarquer qu’une autre demande de licence de bookmaker de la part du patriarche pour une compagnie nommée Betsore a aussi connu un refus de la part de la GRA, pendant la même période.
Devant l’absence de développement dans cette affaire, malgré plusieurs requêtes à l’avoué Marday, l’avocat Hussenee et JMLS, B. Jhurry contacte l’avocat Sanjeev Teeluckdharry le 30 juillet 2021, qui le réfère à son collègue Rama Valayden pour que l’affaire soit portée à la police pour investigation.
Le soir même, l’avoué Murday envoie un message à B. Jhurry pour lui demander : « Can you please confirm exactly what you want to do with the company ? Thanks. » B. Jhurry ne donne aucune réponse à ce texto. Mais le 5 août, il lui envoie deux messages pour en savoir plus sur l’évolution de la situation, mais l’avoué Murday nie toute implication dans une quelconque maldonne : « I will enquire and amend same » en y ajoutant une menace à peine voilée : « I will check who signs the document. If it’s you, then you will have to give clarification. Amicably. Please do not argue. »
Difficult to talk to M. Valayden et déposition à la police
Quatre jours plus tard, soit le 9 août, M. Murday adresse un WhatsApp à B. Jhurry pour l’informer qu’il avait une réunion le mercredi suivant avec la division des compagnies pour voir ce qui s’est passé et affirme qu’il “will see to it to sort out everything.“
Les directeurs de Bet Tracker Ltd ne reçoivent aucune information de cette réunion de l’avoué Murday avec le Registrar des compagnies. Ils demandent alors au Registrar des compagnies un extrait mis à jour du dossier de Bet Tracker Ltd et constatent que les assets sont toujours les mêmes. Ce n’est que le 11 octobre que l’avoué Murday l’a rappelé pour lui dire qu’il a été absent du pays pour des raisons médicales et qu’il devra repartir en décembre.
Il lui propose donc de fixer un rendez-vous pour régler les problèmes de la compagnie avant son départ. B. Jhurry informe immédiatement son avocat Rama Valayden qui lui conseille de demander à l’avoué Murday de prendre contact avec lui. Ce qui fut fait dans les minutes qui suivirent, mais Me Murday devait lui répondre : “Can we meet because it will be difficult to talk to Me Valyaden”.
Finalement, dans l’après-midi du 27 octobre 2021, B Jhurry a consigné une déposition à la police en compagnie de Me Valyaden pour raconter toute cette affaire et en particulier la falsification des documents au Registrar des compagnies.
Pratiquement deux mois plus tard, la police n’a encore initié aucune action à partir de cette déposition. Les deux principaux témoins, l’avoué Murday et l’avocat Hussenee, de même que Vimla et Hashini Lobitana, proches et au service de Jean-Michel Lee Shim, n’ont pas encore été convoqués par la police pour ce qui reste le mystère des Rs 17,5 millions qui ont apparu sur la balance sheet de Bet Tracker Ltd au même moment où la GRA lui refusait sa licence de bookmaker pourtant légitime. S’agit-il d’une genuine error, d’une vraie falsification pour blanchir de l’argent sale ? Dans tous les cas, les rôles de la GRA et du Registrar of companies sont pointés du doigt.
En tout cas, cette affaire est une illustration d’un des modus operandi pour la prise de contrôle d’une licence  bookmaker qui a été faclité lorsque la GRA a tiré de son chapeau la lumineuse idée d’en faire des compagnies. En moins de temps qu’il n’en faut, un apport de capital d’un magnat quelconque avec des actionnaires à sa solde lui permet d’en prendre le contrôle sans jamais y apparaître officiellement. Comme par hasard, la GRA va faire toutes les misères possibles pour retarder le renouvellement ou l’octroi d’une licence afin que les actionnaires originelles finissent par renoncer. Le jugement de la Cour suprême en faveur du bookmaker Krishnamoorty Armoogum, le 30 décembre dernier démontre le rôle central de la GRA, du duo Om Kumar Dabidin-Dev Bheekary, dans la politique de la concentration du bookmaking dans les mains du magnat des paris.
C’est dans la même veine qu’on a contraint le MTC à créer une compagnie avec des actionnaires pour que celui qui a des visées de tout truster dans le milieu hippique puisse assouvir son appétit gargantuesque de tout posséder et de tout contrôler:
Le rôle complice des pouvoirs publics est choquant dans l’affaire Bet Tracker Ltd. Le doute que cela a engendré sur la crédibilité du Registrar des Compagnies ou de certains de ses employés est préoccupant.
Au final, la pieuvre de la corruption continue à étendre ses tentacules sur nos institutions pour assouvir l’appétit gargantuesque des potentats de l’État et de leurs protégés… Qu’on le veuille ou non, pour des institutions comme la police, il y a des citoyens intouchables et les autres !

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -