Lors de la séance de l’enquête judiciaire sur la mort de Pravin Kanakiah,à la Cour de Souillac, mercredi, plusieurs incohérences ont été relevées dans la description des vêtements portés par le défunt le jour de sa disparition. Initialement, son épouse avait signalé à la police que son mari portait une chemise rose pâle, un pantalon beige et des chaussures noires. Cependant, après avoir visionné les images CCTV de leur résidence, elle avait modifié sa déclaration, indiquant que son mari portait finalement une chemise bleu pâle et un pantalon noir. L’ASP Ghoorah n’a pas pu confirmer si cette mise à jour avait bien été relayée aux différents postes de police.
Il a également été établi que le constable Seedanie, chargé du visionnage des images des caméras Safe City de la région de Gris-Gris, avait affirmé avoir visionné 130 heures d’images en seulement 7 heures. Ce dernier n’aurait pas reçu de description précise des vêtements et se serait basé sur une photo récupérée du compte Facebook du défunt. L’ASP Ghoorah a précisé que la MCIT s’était reposée sur cette analyse et n’avait pas exploré d’autres images de caméras disponibles dans la région.
Le sergent Tapsee, affecté au poste de police de Chemin-Grenier, avait pour sa part rapporté avoir vu Pravin Kanakiah le jour de sa disparition, vers 17 h, alors qu’il faisait du jogging à Roche-qui-Pleure. Cependant, sa description des vêtements du défunt — chemise noire et pantalon noir — divergeait de celle fournie par l’épouse de la victime.
Face à ces contradictions, l’ASP Ghoorah a suggéré que Pravin Kanakiah aurait pu changer de vêtements dans la journée, mais sans apporter de preuve concrète à ce sujet.
La prochaine audience est prévue pour le 6 mai.