Le constable Ziaoudeen Noorah, 33 ans, aurait tué sa mère Bibi Rashida Noorah, 64 ans, par immolation, et aurait probablement provoqué une chute fatale à son père Hanan, 65 ans, environ un mois auparavant. Le constable Noorah a été arrêté par les limiers de la Major Crime Investigation Team (MCIT) de Curepipe et a pris part à une reconstitution des faits lundi après-midi. Quelques heures à peine après, la MCIT de Curepipe a été dissoute.
Aux alentours de 1h du matin, lundi, un violent incendie a éclaté à la rue Riverside, à Phooenix. En dépit des efforts des soldats du feu, Bibi Rashida Noorah, 64 ans, périt dans les flammes. L’autopsie pratiquée par le Chief Police Medical Officer (CPMO), le Dr Sudesh Kumar Gungadin attribue le décès de la sexagénaire à une asphyxie causée par l’inhalation excessive de fumée. Ce fait divers apparamment banal devait rapidement prendre une toute autre tournure, puisque policiers et pompiers devaient relever une pestilentielle odeur de pétrole dans la maison.
Arrêté par la MCIT de Curepipe, le policier devait cracher le morceau. Il était torturé entre sa mère et son épouse. Sa mère n’avait jamais accepté son mariage. Dans la foulée, la police a ouvert une enquête sur le décès apparamment accidentel du père, qui remonte à un peu plus d’un mois, des suites d’une chute. Les enquêteurs ont toutes les raisons de croire que le policier pourrait en être le responsable.
D’autre part, la MCIT de Curepipe a été officiellement dissoute peu après la reconstitution des faits qui s’est tenue lundi. Comme annoncé par Week-End en mai dernier, cette dissolution et le transfert des officiers de la MCIT ferait partie d’une « réorganisation » diversement commentée depuis aux Casernes centrales…
ENQUÊTE POLICIÈRE: Le constable Noorah accusé de matricide et probablement de parricide
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