L’ACP Gungadin fait également partie de la vingtaine de membres de la SST
dans le collimateur de l’Independent Police Compaints Commission
Lers malheurs du surintendant de police Ashik Jagai, ancien homme fort de la PHQ Special Striking Team, s’aggravent. Alors qu’il a tenté de vendre la thèse qu’il état victime d’une vendetta avec un edited video de l’arrestation de Vimen Sabapati le 3 mai 2023 à la rue La Poudrière dans une affaire de drug planting, l’Independent Police Complaints Commission a frappé fort.
En effet, dès le 19 mars, l’IPPC, qui enquête dans les dénonciations de l’ex-Woman Police Constable Brandny Mourandie, née Goomane (OB 168/25 Central CID), a pris la décision de solliciter le Passport and Immigration Office pour loger un Notice of Arrest on Departure contre cet officier de police qui, jusqu’au 10 novembre 2024, semait la terreur dans le pays et faisait la pluie et le beau temps en matière de perquisitions et d’arrestations avec pour prétexte la lutte contre le trafic de drogue.
Dans sa chute, le SP Jagai a entraîné avec lui toute son escouade de la PHQ Special Striking Team, soit une vingtaine d’officiers de police au total, dont l’assistant-commissaire de police Dunraz Gungadin, qui à un certain moment menait la Police Shouting Brigade contre le Directeur des Poursuites publiques, Rashid Ahmine, à l’instigation de l’ancien commissaire de police Anil Kumar Dip.
La correspondance de l’Independent Police Complaints Commission, portant les références IPPC/CB/368/23 et l’IPPC/CB/168/25, est lourde de sens contre les agissements hors-la-loi de la PHQ Special Striking du SP Jagai, à savoir « The Commission has reasonable suspicion that prima facie, the offences of Conspiracy, Possession of Dangerous Drugs and Tampering of Evidence, have been disclosed against them. » Cette instance confirme qu’à la conclusion de cette enquête, il y aura « referral of the cases to the competent authorities. »
À ce stade, l’Independent Complaints Police Commission a déjà entendu le SP Jagai au sujet des dénonciations contenues dans l’enregistrement vidéo qu’aurait produit l’ancienne WPC Goomanee après l’arrestation de Vimen Sabapati.
C’est au Central CID que l’ancienne WPC avait logé une déposition à charge, où elle affirme que c’est sur les instructions de ses supérieurs qu’elle avait filmé l’arrestation de Vimen Sabapati. Elle aurat ajouté qu’elle aurait subi des pressions pour transférer la vidéo au SP Jagai. Son appareil a été examiné à l’Information and Technology Unit le 7 mars. Elle maintient que les images sont « originales » et n’ont pas été « edited ».