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Défi sur réseaux sociaux : Une fillette de 9 ans, poste une vidéo d’elle nue

La vidéo d’une fillette de 9 ans nue qui a circulé sur Tik Tok est à la fois perturbante et révoltante. Sur cette application – qui fait fureur auprès des adolescents principalement – la fillette qui vit dans un quartier du Nord-Ouest, a posté une vidéo où elle présente et détaille son anatomie en utilisant un langage grossier.

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Visiblement pré-pubère, l’enfant semble répondre a un défi qui lui aurait été lancé. Et c’est effectivement un challenge qui lui auraient imposé des adolescentes qui a conduit l’enfant à se dévêtir et  se filmer dans une pièce de sa maison avant de poster la vidéo sur des réseaux sociaux. Une fois mise en ligne, la vidéo a été partagée dans la localité où vivent l’enfant et sa famille jusqu’au moment où la mère de celle-ci a découvert cette affaire. Une déposition a été consignée à la police et les instigatrices de ce défi ont été inquiétées. Depuis, la vidéo a été enlevée des réseaux sociaux.

Ados adeptes de danses suggestives

Cette histoire est loin, bien loin même d’être isolée. Tik Tok est inondée par des vidéos de très jeunes filles qui sont adeptes de danses suggestives. Cette application qui a séduit les pré-adolescents et adolescents est une plateforme qui a gagné en popularité auprès d’un public composé de jeunes. S’estimant loin du regard de leurs parents, ils s’accordent plus de liberté sur Tik Tok qu’ils ne le feraient sur Facebook. Toutefois, ces contenus qui ne sont pas modérés, sont vus et suivis par des milliers de Mauriciens. N’importe quelle vidéo sur cette application crée le buzz à une vitesse surprenante, d’où la présence de contenus insipides. Par ailleurs, les posts impliquant des mineurs sur cette application sont facilement accessibles: il n’est pas nécessaire de disposer d’un compte ou d’être “ami” avec un abonné de Tik Tok pour voir sa “story”. Toutefois,  l’exposition à outrance de jeunes filles n’est pas sans risque pour elles. Ces dernières peuvent être contactées en privé et tomber malheureusement dans des pièges de pédophiles.

Au bureau de l’Ombudsperson pour les enfants, on indique qu’aucune plainte relative à des dérives sur Tik Tok n’a jamais été enregistrée.

La Cybercrime Unit de la police est certes mieux placée pour contrôler les contenus: vidéos et images impliquant les mineurs sur  cette application. Mais à un moment, force est de constater que l’accès sur des réseaux sociaux, par les jeunes enfants échappe au contrôle des parents et autres adultes responsables. “La meilleure prévention contre les abus, risques ou ce genre de posts sur des applications reste la sensibilisation dans des écoles”, explique un enquêteur du bureau de l’Ombudsperson pour les enfants.

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