Décès troublant d’un bébé en novembre : la police et le DPP sollicités ce vendredi

Deux plaintes ont été logées à la police par le couple Warren et Aissa Periapen hier, vendredi 7 janvier, suite au décès de leur bébé survenu en novembre à l’hôpital Jeetoo. C’est ce qu’indique leur homme de loi, Me Coomara Pyaneandee.

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Le bureau du Directeur des poursuites publiques se penche également sur cette troublante affaire. Car deux mois après le décès du nouveau-né suite à une césarienne réalisée à l’hôpital Jeetoo, l’autopsie n’a toujours pas été effectuée.

Hier, Me Pyaneandee, qui a pris en charge cette affaire depuis le 2 janvier, a été mis en présence d’interventions douteuses, qui seraient survenues auprès du couple. Notamment le rôle allégué qu’aurait joué un individu, qui semble avoir entravé le processus menant à l’autopsie.

En effet, selon la version donnée par le couple à la police, un individu les aurait approchés suite à la mort de leur enfant, leur assurant pouvoir dépêcher des experts de l’étranger pour examiner le corps du petit.

« L’autopsie n’a pas été réalisée car une personne a profité de ce couple », relate l’homme de loi.

Cette semaine cependant, l’affaire a été remise sur les rails, notamment à travers les dépositions policières enregistrées ainsi que l’intervention du bureau du DPP.

D’après la version remise par le couple aux autorités, Aissa Periapen a été admise à l’hôpital Jeetoo le 6 novembre. Le lendemain vers 6h, on lui aurait dit qu’elle allait accoucher normalement. Mais vers 8h30, elle aurait été informée qu’elle devrait subir une césarienne.

L’opération est réalisée par la suite. Au terme, aucune nouvelle du bébé ne lui aurait été transmise. Les services hospitaliers lui aurait simplement demandé de dire à son époux de venir à l’hôpital. Une fois sur place, Warren est informé de la mort de son enfant.

Ce dernier ramène le corps du nouveau-né chez lui pour les rites funéraires. Cependant, sa famille et lui devaient remarquer que l’enfant portait des traces de blessures, notamment une entaille à la tête.

Suspectant un cas de négligence médicale, il a ramené le corps du petit à l’hôpital.

Alors qu’une autopsie devrait être réalisée, un individu serait venu à la rencontre du couple. Il leur aurait dit de ne pas faire confiance aux services hospitaliers, plaidant qu’il allait dépêcher des experts de l’étranger pour examiner le corps de l’enfant.

Le couple a, de fait, attendu en vain que ces engagements se concrétisent.

Cette troublante intervention alléguée, mise au-devant de la police hier, devrait faire l’objet d’enquête, nous explique-t-on. Ainsi, les motivations derrière devraient être examinées.

L’autre facteur troublant, selon le couple, est que le même médecin de l’hôpital Jeetoo aurait assisté Aissa lors d’une précédente grossesse. « En décembre 2020, elle a perdu son bébé dans des circonstances similaires », relate Me Pyaneandee.

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